Arosa accueillait pour la 15ème fois une belle brochette d’icônes du parc automobile à l’enseigne de sa course de côte ‘classic cars’.
A divers titres, elles sont les reines d’une époque, d’une gamme, d’un passionné ou autres… Et dans les Grisons, elles étaient les reines du bal sur les 7.3 kilomètres et 76 virages reliant Langwies à Arosa… Avec une arrivée jugée au cœur de la station pour ce peloton de quelque deux cents belles d’une époque que les moins de vingt ans, voire plus, ne peuvent pas connaître. Pour l’anecdote, les ‘touristes’ de notre genre qui veulent se rendre à Arosa durant les trois jours de cette compétition classique doivent faire preuve de patience, l’unique route d’accès à la station étant celle de la course. Autrement dit, un axe fermé à la circulation que les organisateurs ouvrent au trafic selon un horaire bien établi. De fait chaque curieux peut emprunter le parcours de la compétition et se rendre compte du travail d’aménagement que demande une telle manifestation. Juste incroyable! Dommage que Dame Météo se soit montrée pour le moins capricieuse passant du soleil à la pluie sans trop crier gare.
Pour nous, vous l’aurez compris, cette escapade à Arosa pour la course de voitures historiques était une première… Et même si course il y a, disons sans aucune méchanceté que ce n’est pas là l’essentiel… L’ambiance, les rencontres de véritables passionnés, et ce mélange anachronique entre une station moderne et ces drôles de voitures venues d’un autre temps, c’est un pur bonheur. Bonheur touristiquo-automobile qui nous a permis de constater que du sommet du Weisshorn, à plus de 2’600 mètres d’altitude, «on y entend les voitures». Bonheur aussi de voir que si Arosa se veut sans voitures durant la nuit et avec des rues limitées à 30 km/h durant la journée les pilotes sont bienvenus…
Sans parler de quelques personnalités présentent à l’image de Marcel Faessler (triple vainqueur des 24 heures du Mans) ou encore Sir Chris Hoy (ex-cycliste multiple médaillé d’or olympique et reconverti à la course automobile).
Et la suite, c’est en images et de style purement subjectif…
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