Passionnés d’automobile, Norbert Michelisz (photo de Une) et Jean-Luc de Krahe proposent des courses virtuelles…
Parmi la jeune génération des pilotes automobile aussi talentueux que rapides, le Hongrois Norbert Michelisz s’impose en référence… Il est l’un des tous premiers pilotes professionnels à s’être frayé un chemin vers la compétition réelle à travers les jeux vidéo, les simulateurs, si vous préférez. Autre génération, même passion pour les ‘drôles d’engins’ à quatre roues, le Belge Jean-Luc de Krahe, ancien pilote et communicateur né, est de l’espèce des ‘touche-à-tout’ dans le microcosme des sports motorisés… Ensemble, les deux hommes, par ailleurs amis, ont fondé SIMTAG, société spécialisée dans la vente et la location de simulateurs haut de gamme pour pilotes, jeunes ou moins jeunes, et pour amateurs désireux de claquer des chronos sur un circuit sans prendre de risques inconsidérés. Origine de son initiateur oblige, la petite entreprise est domiciliée dans un lieu mythique du sport automobile, la cité de Stavelot, toute proche du circuit de Spa-Francorchamps, «le plus beau du monde» selon Jean-Luc de Krahe.

«We make you faster». Tel est le slogan choisi par De Krahe et Michelisz pour vanter les mérites, non seulement de leur matériel de pointe, mais encore des instructeurs qui s’attachent à soutenir les éventuels amateurs d’entraînement intensif. Aujourd’hui pilote officiel Honda en WTCC (championnat du monde des voitures de tourisme) Norbert Michelisz est un véritable fan des simulateurs sur lesquels il se perfectionne encore et toujours. Mais les deux hommes ne se sont pas limités à utiliser des produits du marché… Simtag développe les programmes et construit ses propres engins… Exemple parmi d’autres, le pédalier est dérivé du fameux Tilton 600 largement utilisé en compétition. «Les pédales sont essentielles à la qualité d’un simulateur c’est pourquoi nous avons choisi un système issu du sport automobile pour les nôtres», peut-on lire en substance sur le site Simtag. Jean-Luc de Krahe ajoute: «rares sont les simulateurs qui proposent un équipement de cette qualité.»

Souvent troublant pour les néophytes dont nous faisons partie, le manque d’une troisième dimension, celle de la vision de côté, est compensé sur les appareils Simtag par deux écrans latéraux qui rendent l’exercice moins difficile. Nous nous sommes tout de même laissé dire que le fondateur de l’entreprise avait aligné de longues heures d’entraînement avant de maitriser son sujet… Mais chut, c’est un secret!
Reste qu’aux abords des circuits les intéressés sont nombreux… Les relations de Norbert Michelisz et Jean-Luc de Krahe aidant, une kyrielle de pilotes vient tenter l’aventure sur les simulateurs «maison»… Lorsqu’ils accompagnent leurs papas sur les circuits, les enfants de Tiago Monteiro ou Tom Coronel se disputent les meilleurs temps… L’histoire ne dit toutefois pas s’ils sont, à l’occasion, plus rapides que leurs pilotes de pères. Preuves photographiques à l’appui (voir galerie), Olivier Panis, son fils Aurélien, mais encore Tom Chilton et bien d’autres personnalités du microcosme automobile ont également testé ces bizarres engins et leur triptyque d’écrans.
Et Simtag se fait fort de leur proposer, comme à n’importe quel autre client, un matériel de pointe équipés des dernières technologies et pour l’essentiel issu de la compétition réelle. Le tout sur des tracés tellement proches des véritables circuits que les pilotes virtuels, amateurs comme professionnels, sont quasi transportés dans la vraie vie… Heureusement pour certains les chocs sont moins rudes!

Si Simtag, jeune société en devenir, est aujourd’hui majoritairement connue des observateurs attentifs de la scène automobile, l’avenir s’annonce plutôt réjouissant. Les intéressés peuvent se rendre à des cours avec ou sans instructeur au siège de l’entreprise… Mais les simulateurs peuvent également être loués pour des manifestations et autres événements… Euh… un détail encore: comme le veut la tradition essentiellement anglophone du monde automobile le site officiel de la société est rédigé en anglais, mais Jean-Luc de Krahe maitrise parfaitement le français, avis aux amateurs. Les feux passent au vert… Départ!
Crédit images: www.simtag.eu / simtag facebook / a-Suisse AutoMag