Le best-seller de la marque nippone fête ses dix ans et se refait une beauté…
Mettons d’emblée les points sur les ‘i’… Le Qashqai nouveau nous avait fait forte impression lors d’une présentation internationale et les quelques centaines de kilomètres qui vont avec. Après un test en conditions quotidienne et familiale de deux semaines notre avis n’a guère changé. Déjà très apprécié depuis sa première apparition en 2007, le Qashqai se veut et se montre convaincant, dans sa nouvelle mouture aussi. En fait, seul l’orthographe de son nom pose quelques problèmes aux scribouillards de service. Mais soyons sérieux, à la fois urbain et tout chemin, SUV et berline le Qashqai s’impose comme une alternative de choix aux voitures spacieuses traditionnelles. D’autant plus que ses concepteurs ont profité de l’opportunité du changement de génération pour améliorer une foule de détails, comme les garnitures intérieures, par exemple.
A l’extérieur, difficile même pour les observateurs attentifs de faire la différence si ce n’est avec la signature lumineuse qui, tendance oblige, se veut à LED. A y regarder de plus près, les plus attentifs diront que le Qashqai nouveau est légèrement plus en formes, mais sans pouvoir juger réellement des dimensions modifiées de quelques millimètres seulement. Juste ce qu’il faut pour que l’allure globale paraisse plus dynamique, plus moderne, plus sophistiquée aussi… A l’intérieur, par contre, le changement est clair. Les plastiques sont plus ‘soft’, les finitions plus soignées, l’ensemble est plus cossu et les sièges plus confortable grâce notamment à la possibilité de ‘jouer’ avec l’extension de l’assise. En comparaison à son prédécesseur, le dernier-né des Qashqai s’offre une belle montée en gamme et se fait remarquer par une isolation phonique fortement améliorée.

Le Qashqai de notre test était un modèle 1.6 DIG-T, autrement dit essence, d’une puissance de 163 chevaux, avec boîte manuelle 6 rapports et deux roues motrices. Il s’est montré à la hauteur de nos sollicitations en toutes circonstances et sur route sinueuse comme sur tronçon rectiligne. En termes de plaisir de conduite, de tenue de cap, de réactivité, rien à redire. En d’autres mots, Qashqai est d’une stabilité et d’une maniabilité qui frisent la perfection. Le bloc 1.6, qui à priori peut sembler un peu ‘léger’, colle parfaitement à l’ensemble. Il délivre juste ce qu’il faut de puissance et de couple pour assurer sa mission sans problèmes. Pour le reste, Qashqai est évidemment bardé d’aides à la conduite de dernière génération et se veut connecté. Et comme l’ensemble de ses petits camarades de route, il montre quelques faiblesses en matière de reconnaissance de panneaux routiers, mais c’est une autre histoire… Reste à parler des choses qui pourraient fâcher, comme la consommation par exemple. Et à noter que même dans ce domaine, le Qashqai ne fait pas dans l’excès. Certes, le catalogue promet 5.8 litres pour cent kilomètres pour le modèle testé et nos calculs ont débouchés sur le chiffre de 6.4, mais il n’y a aucune raison d’en faire un fromage. Le demi-litre de différence se justifiant pleinement ne serait-ce qu’en raison des conditions hivernales rencontrées lors de notre test mené sur quelque 700 kilomètres.

Ah oui, encore un détail qui en fait n’en est pas un, le coffre à bagages et son ‘sous-sol’ en forme de cavités ‘cachées’ se montrent particulièrement pratiques. Il suffit d’ouvrir une portion du plancher pour pouvoir caler les objets et les empêcher de partir en vadrouille à travers l’espace… Sympa!
Leader du marché européen des crossovers avec 2.3 millions de Qashqai immatriculés, Nissan propose quatre niveaux de finition sur le marché suisse, à savoir Visia, Acenta, Tekna et Tekna+. Chapitre motorisations, Qashqai s’appuie sur deux blocs essence (1.2 / 115 ch. et 1.6 / 163 ch.) et deux diesel (1.5 / 110 ch. et 1.6 / 130 ch.). Boîte manuelle ou automatique, traction 2 ou 4 roues sont également au menu… Pour un prix de base fixé à 22’990 francs (Visia 1.2) et une fourchette qui va jusqu’à 39’890 francs (Tekna+ 1.6 diesel).
confort, plaisir de conduite, équilibre, modularité du coffre, habitabilité
consommation