Affronter les premiers frimas de l’hiver avec le nouveau Koleos est un pur bonheur de confort et de sécurité.
Hasard du calendrier, notre test du Renault Koleos s’est déroulé durant les deux premières semaines d’un hiver qui s’annonce rude… ou pas. Toujours est-il qu’au volant de ce SUV à traction intégrale construit sous le signe du losange, nous avons essuyé les plâtres des premières sérieuses chutes de neige et de routes disons… véritablement hivernales. Et ce sans souci ni de tenue de cap, ni de freinage, ni de démarrage, même sur chaussée fortement enneigée. Un pur bonheur!
Arrivé sur le marché helvétique l’été dernier, la deuxième génération du Koleos a marqué les esprits. Tant il est vrai que dix ans après sa première apparition sur les routes, Koleos méritait bien une sérieuse remise à niveau. Esthétiquement, et même si l’élément est subjectif, nouveau Koleos a quelques sérieux arguments… Mécaniquement, ou plutôt électroniquement puisque c’est là que tout se passe désormais, aussi… Construit sur la plate-forme du Nissan X-Trail, une référence, le Renault Koleos n’a avec son illustre cousin que ses dessous en commun. Pour le reste, l’esprit Renault a frappé et bien frappé. La calandre, la signature lumineuse, l’allure générale, le style si vous préférez, collent pleinement aux caractéristiques de la famille au losange. Avec ses ailes légèrement proéminentes Koleos a cette petite touche de personnalité qui manquait cruellement à la première mouture. Il est devenu un véritable SUV aux lignes aussi marquées que remarquées. En d’autres mots, il a de la gueule!

Et pas seulement… Une fois épuisés les remarques purement discutables, passons aux choses sérieuses et plus objectives… Le confort, la conduite, la tenue, la sécurité aussi… Là encore, même en cherchant bien, nous n’avons pas trouvé grand-chose à redire. Si ce n’est peut-être les placets un peu courts des sièges avant. Et puis, s’il est très typé Renault à l’extérieur, Koleos ne renie pas ses origines à l’intérieur non plus. Le tableau de bord est une copie parfaite de celui que les amateurs de la marque retrouvent désormais chez tous les frères et sœurs de la famille. Clair, fonctionnel, branché, c’est une évidence, il permet en quelques ‘clics’ de réunir l’essentiel des informations grâce à son écran vertical, sa tablette si vous préférez, situé plein centre. Seul bémol, mais il est aujourd’hui récurrent, la lecture des panneaux de signalisation laisse fortement à désirer.
Sur la route, Koleos donne une véritable impression de sécurité. Il n’hésite jamais, répond parfaitement aux sollicitations de son pilote, avale les kilomètres sans se dérober et en toutes circonstances. Qu’il pleuve ou qu’il neige, même abondamment, la mission est acceptée et menée à bien. La répartition de traction affichée en marge des compteurs nous a permis de constater que les roues antérieures étaient fortement sollicitées, le basculement ayant lieu uniquement en cas de besoin absolu. Et lorsqu’il s’est agi de sortir d’un parking envahi par une belle couche de flocons, une simple pression sur la commande d’enclenchement de la traction intégrale permanente nous a permis d’exécuter la manœuvre sans sourciller. Juste impeccable! Mais le nouveau Koleos n’est pas uniquement une véritable bête de somme. Il possède également de très solides arguments en termes d’habitabilité et de modularité. Et puis, à l’image d’autres modèles de la famille Renault, il offre une foultitude de réglages personnalisés, comme les couleurs des lumières d’ambiance par exemple. Mais aussi des préférences du, ou des conducteurs… Sans parler de l’ouverture «mains libres» du hayon, pratique de chez pratique. Ses concepteurs ont positionné Koleos dans le haut de gamme des SUV et, expérience vécue, ils ont raison.

Comme de coutume, terminons ce concert de louanges par les points les plus sensibles, à savoir la consommation et les tarifs. Notre Koleos de test était un modèle à motorisation diesel (2.0 / 175 chevaux) et, comme évoqué, quatre roues motrices. Le tout emmené par une boîte automatique X-Tronic. Sur le catalogue, sa gourmandise est calculée à 5.9 litres… Avec un score écologique de 74% selon l’ordinateur de bord, nous avons bouclé quelque 1’350 kilomètres avec une consommation de 7.6 litres, soit presque deux de plus que les promesses du constructeur… Circonstances atténuantes, le Koleos était équipé de pneus d’hiver et, comme signalé en préambule, nous avons affronté des conditions météorologiques particulières. Ceci expliquant probablement cela. Reste à porter le regard sur la liste de prix. ‘Notre’ Koleos de finition «Edition one» et au bénéfice d’un équipement plus que complet, y figure au prix de base de 45’900 francs. Mais la fourchette pécuniaire va de 33’900 à 48’800 francs au gré des moteurs et des options choisies.
ligne, confort, habitabilité, plaisir de conduite, maniabilité, rapport qualité/prix
consommation
Reconnaissance de panneaux routiers