Née au milieu des années septante, la Ford Fiesta joue désormais dans la cour des berlines compactes…
A sa naissance, en 1976, la Fiesta était la petite de la famille Ford et affichait clairement sa vocation de citadine… Aujourd’hui, la 7ème génération Fiesta est devenue grande, joue sur le terrain des berlines compactes et se veut aussi urbaine que routière… De plus, la dernière-née de la famille Fiesta devenue quadra s’annonce plus versatile, plus diversifiée, plus différenciée que jamais. «La gamme Fiesta est la plus large jamais proposée depuis plus de 40 ans», affirment les concepteurs de cette icône de la marque Ford. Notons encore au passage et pour la petite histoire que la Fiesta était à l’origine uniquement destinée au marché européen et, de fait, exclusivement produite sur le Vieux Continent jusqu’en 1996. Puis…
Mais revenons à notre Fiesta. Le modèle testé était disons… politiquement correct. Autrement dit, avec une motorisation «citadine» trois cylindres de 1.0 litre que Ford décline en trois puissances 100, 125 ou 140 chevaux, cette ultime version étant celle de notre voiture de test. Autrement dit un ‘moulin’ petit mais costaud qui s’est avéré fort agréable d’autant plus que la boîte manuelle 6 rapports qui lui sert de support est bien étagée et précise. Par contre, soyons clairs, un tel moteur tourne souvent dans les régimes supérieurs pour satisfaire aux sollicitations de la pédale de droite et est, c’est logique, moins économique que sa conception ne le laisse entendre. La fiche technique Ford fait état de 4.5 litres pour cent kilomètres, le résultat de nos calculs était 5.3. Rien de rédhibitoire toutefois, sachant que nous n’avons pas vraiment ménagé la monture et que nous nous sommes souvent promenés sur des routes plutôt sinueuses.

Petit mais costaud écrivions-nous plus avant en matière de moteur. Compacte mais spacieuse et confortable pouvons-nous également prétendre en termes d’intérieur et d’habitabilité. Cette Fiesta n’a en effet plus rien de la petitesse de ses ancêtres. Elle est bien équipée, d’autant plus en finition ‘Vignale’, comme l’était ‘notre’ voiture. Elle est aussi plus que connectée, possède des aides à la conduite dont la liste est longue, et joue clairement dans la catégorie supérieure en matière de fonctionnalité et d’équipement dont notamment un système Stop & Start de dernière génération. Ford n’hésite pas à affirmer que sa nouvelle Fiesta est «la citadine la plus high-tech du marché».
Sur la route aussi, et c’est là l’essentiel, la Fiesta se montre à la hauteur des espoirs placés en elle. Dimensions réduites obligent, mais pas seulement, elle est maniable, agile, s’accroche bien au bitume, se laisse mener par monts et vaux sans sourciller, et donne à son conducteur comme aux passagers un sentiment de sécurité juste impeccable. Accélérations, tenue de cap, visibilité, confort, tout est parfait. Oui, malgré notre à priori relatif à la motorisation, nous avons aimé.
La consommation ayant été évoquée plus avant, reste pour conclure à ouvrir le tarif Ford. La Fiesta et ses nombreuses finitions y figurent dans une fourchette de prix de base allant de 14’800 francs (1.1 / 70 ch.) à 24’450 francs (1.5 diesel / active 3)… Exemple parmi d’autres, notre Fiesta Vignale est affichée à 23’200 francs et passe à 27’190 francs avec une foultitude d’options dont, entre autres, le système de navigation, un toit ouvrant panoramique et un pack technique incluant la détection d’angle mort et l’alerte de trafic latéral.
Une fois n’est pas coutume, terminons par quelques anecdotes livrées par Ford pour ‘emballer’ la présentation de sa Fiesta… L’usine de Cologne (D) produit une Fiesta toutes les 68 secondes et est capable de fabriquer les 20’000 déclinaisons différentes du modèle… Un extracteur d’air du véhicule permet au propriétaire d’une Fiesta, ou à ses passagers, de diminuer de 20% les efforts consistant à fermer une portière… Sièges et volant sont traités pour résister aux tâches de café ou de crème solaire, par exemple… Un robot s’est assis à 25’000 reprises sur les sièges pour en tester le confort malgré l’usure.
Confort, plaisir de conduite, habitabilité,
Consommation, qualité/prix