Avec la dernière mouture de son Sportage, Kia réussi l’amalgame entre berline et SUV…
Certes le Sportage n’a rien, ou presque, perdu de son look de SUV destiné, comme son qualificatif l’indique, aux activités familiales, sportives et si entente hors des terrains battus. Mais sa ligne s’est affinée, ses rondeurs sont devenues moins apparentes, et son allure générale plus consensuelle, même si sa face avant-garde ce soupçon d’agressivité qui fait tout son charme. Vous l’aurez compris, le Sportage nouveau qui a fait son apparition fin 2018 sur le marché helvétique nous a fait craquer au premier coup d’œil. Sa version précédente avait d’ailleurs fait le même effet à quelque 131’000 conducteurs européens, en 2017. Sans oublier que Kia a présenté son Sportage pour la première fois en 1993 et que ce dernier vient donc de fêter son quart de siècle d’existence… Pour la petite histoire notons encore que plus de cinq millions de Sportage sont sortis des chaînes de montage depuis 25 ans. Mais trêve de bla-bla passons aux choses sérieuses et surtout moins virtuelles…
Le best-seller des SUV badgés Kia aligne désormais quatre générations et la ‘petite’ dernière a été réalisée sous la baguette du centre européen, pour ne pas écrire allemand, de la marque. Modernisé, retouché, évidemment amélioré dans différents compartiments, le dernier né des Sportage a de nouveaux pare-chocs, de nouveaux phares, une nouvelle calandre appelé «nez de tigre» par ses concepteurs, une signature lumineuse plus personnalisée, et une foultitude d’autres détails revus et corrigés pour être au goût du jour… Notre véhicule de test, par exemple, était du niveau ‘trend’ mais avec un pack GT-Line de belle prestance dont les sièges gris/blancs étaient du meilleur effet. Par contre, admettons-le, pas très pratiques en termes de propreté, surtout en utilisation ‘grands-parents’. Mais c’est une autre histoire.

Chapitre motorisation, ‘notre’ Kia s’appuyait sur le bloc essence 1.6 T-GDi, autrement dit turbo et injection directe, qui délivre 177 chevaux et se montre à son avantage en toutes circonstances. Il joue également le couple parfait avec la boîte DCT (double embrayage) et ses sept rapports. De quoi offrir un pur plaisir en termes de conduite… Et sans donner l’impression à son conducteur de se trouver au volant d’un SUV lourdaud à tendance balancelle en virages. En fait, ce Sportage très spacieux et bénéficiant d’une excellente habitabilité se conduit comme une berline… Certes volumineuse, mais parfaitement agile, maniable et utilisable dans toutes les situations quotidiennes. Certainement grâce aux suspensions totalement indépendantes et au châssis encore amélioré et qui filtre à la perfection les aspérités de la route. Mieux encore avec la version GT-Line mise à notre disposition et qui bénéficie d’une suspension plus réactive et accrocheuse avec des spécificités testées et peaufinées sur différentes routes européennes.
Confort, espace, polyvalence, possibilités de chargement, connectivité bien sûr et assistances à la conduite sont également au menu des arguments du nouveau Sportage. Mais le plus remarquable, hors de la conduite et des considérations routières, figure certainement sur le tarif Kia qui affiche le Sportage au prix de base de 27’950 francs pour le modèle 1.6 GDi, boîte manuelle. Notre voiture de test de finition ‘Trend’ avec pack GT-Line, boîte automatique et traction intégrale est proposée au prix de 35’950 francs… Et la fourchette va jusqu’à 43’950 francs (2.0 diesel /aut. / 4×4). Sans oublier que Kia offre sur tous ses modèles une garantie d’usine de 7 ans avec en complément et pour la même durée, l’assistance Kia et la mise à jour des cartes du système de navigation. Reste pour être complets, ou presque, à aborder le chapitre consommation. Par monts et vaux, nous avons parcouru quelques 900 kilomètres dont une portion congrue sur autoroute, de plus le Sportage était équipé de pneus d’hiver, ceci expliquant probablement cela. Alors que le catalogue annonce 7.6 litres pour cent kilomètres, nous avons constaté une gourmandise de 8.4 litres/100. Différence certes, mais sans tendance rédhibitoire compte tenu du contexte.

Châssis, comportement routier, confort, habitabilité

consommation