Connaisseurs ou pas de la scène automobile, les observateurs sont unanimes, Kia joue désormais dans la cour des grands.
La troisième génération du ‘sportswagon’, de la famille Ceed est arrivée l’automne dernier, quelques mois seulement après la version berline. Notons au passage, et pour l’anecdote, que le constructeur coréen a décidé, en parallèle au lancement de cette nouvelle génération, de simplifier la tâche des scribouillards et autres adeptes de l’écriture en changeant quelque peu l’orthographe du nom de famille de ces modèles apparus en 2007. Les deux premiers s’appelaient cee’d, en minuscule et avec cet apostrophe que personne ne savait vraiment où placer… Aujourd’hui, ils s’appellent Ceed, avec une majuscule et sans complication. Mais ce n’est là que bla-bla.
Notre break Ceed de test était bleu, d’un bleu éclatant qui ne pouvait passer inaperçu… De plus, esthétiquement réussi, à notre goût du moins, ce ‘sportswagon’ nous a taper dans l’œil au premier regard… Il est à la fois grand et élancé, imposant et parfaitement ‘sexy’, avec juste ce qu’il faut de rondeurs et de caractère pour s’imposer chez les compactes qui ne le sont pas vraiment. Normal dirons certains, Kia créé ses voitures en Europe avec des critères adaptés aux conducteurs du Vieux Continent… A ce propos, Ceed est l’acronyme de «community of Europe with european design». Mais revenons à ‘notre’ break… Plus long, plus spacieux aussi que ses prédécesseurs, il est d’une modularité et d’une habitabilité exemplaires. A l’arrière, les passagers, même élancés, n’ont pas les genoux sous le menton, ni d’ailleurs la tête dans le plafond. Conducteur et autres membres de l’équipage bénéficient d’un confort total. Il faut préciser que s’il a gagné en longueur, le break Ceed a également pris un léger embonpoint dans le sens de la largeur, tout en devenant plus élancé. De quoi déplacé l’habitacle vers l’arrière. De plus, une planche de bord plus étroite qu’à l’habitude permet de gagner de l’espace pour les jambes. Autrement dit en termes de confort, c’est le top!

Chapitre mécanique, la voiture mise à disposition par Kia était entrainée par un bloc diesel 1.6 litre et 136 chevaux couplé à une boîte automatique 7 rapports et double embrayage. Un ensemble qui frise le pur bonheur même si quelques réactions ponctuelles ont de quoi dérouter le conducteur lambda. Par contre en matière de plaisir de conduite, de tenue de cap, d’agilité et de maniabilité rien à redire… Bien que volumineux, le break Ceed se comporte comme une berline et ne cède place au doute à aucun moment. Qu’ils soient assis à l’avant ou à l’arrière les passagers profitent de l’espace et de la qualité des sièges, sans compromis. Quant au coffre à bagages, il est si pratique qu’il ne suscite pas une once de critique.
Reste à aborder le volet pécuniaire et à parler de consommation. Ce dernier point étant le seul qui peut prêter flan à une remarque négative toutefois assortie de circonstances atténuantes. ‘Notre’ Ceed était montée en pneus d’hiver et nos calculs ont affiché 5.1 litres pour cent kilomètres sur une distance totale de quelque 1’100 bornes. Au catalogue, la consommation annoncée pour la version boîte automatique est de 4.3 litres / 100… Une différence de huit décilitres qui à notre sens n’a rien de rédhibitoire. Il est donc temps de jeter un regard sur le tarif Kia qui s’ouvre à 21’250 francs pour la Ceed Sportswagon 1.4 essence… Le modèle mis à notre disposition, y figure au prix de 37’050 francs. Avec, il est bon de le rappeler une garantie d’usine de 7 ans.

Habitabilité, modularité, confort, plaisir de conduite, coffre à bagages

Consommation