La sixième génération de la famille Corsa a perdu du poids pour être encore plus aguicheuse que les précédentes.
Chez Opel, la ‘petite’ Corsa est devenue grande… La dernière-née de la lignée passe les quatre mètres de longueur… Pas mal pour une citadine. Mais logique aussi puisque le constructeur allemand suit la tendance et qu’après plus de trente ans de bons et loyaux services la citadine peut bien s’accorder quelques excès. Si l’on regarde dans le rétroviseur, l’histoire Corsa débute avec la «A» en 1982… Elle se poursuit dans l’ordre alphabétique en 1993, puis en 2000, en 2006, en 2014 autant de millésimes qui ont vu naître de nouvelles générations de Corsa. Sans parler de la petite dernière apparue en 2019 au salon de Francfort… Et avec une version totalement électrique en prime. Relevons encore pour clore ces lignes d’histoire que durant toutes ses années, quelque 14 millions de Corsa ont été vendues sur la planète.

Aujourd’hui, Opel a intégré le groupe PSA et poursuit sa quête du succès avec sa citadine Corsa. Une voiture que nous avons testé dans sa version 1.2 litre, 130 chevaux et boîte automatique. «A priori, le châssis est plus souple que celui de ta voiture précédente, je sens plus le balancement en virage», constatait l’ami qui venait de quitter une berline de la même veine, à savoir la Renault Clio. Mais c’est bien connu comparaison n’est pas toujours raison. Durant les deux semaines de test en utilisation quotidienne, nous avons apprécié cette relative souplesse et le fait que le train roulant de notre Corsa filtrait parfaitement les aspérités de la chaussée. Nous avons également aimé la bonne complicité entre le moteur et la boîte automatique huit rapports. Sans parler de la bonne tenue de l’ensemble tant sur routes sinueuses que sur tronçons rectilignes.
Belle à l’extérieur, mais c’est subjectif, la Corsa est aussi très agréable à l’intérieur. Confortable et bien agencée, elle offre une bonne habitabilité et un espace parfaitement suffisant pour quatre adultes. Par contre certains, dont nous ne sommes pas, regretteront peut-être la position d’assise relativement basse du conducteur. Un clin d’œil à la sensation sportive encore soulignée par la précision et la réactivité de la direction. A noter aussi qu’Opel a fait particulièrement attention au poids de sa nouvelle Corsa qui globalement perd 180 kilos par rapport à la génération précédente. Ce qui la fait passer, c’est assez exceptionnel par les temps qui courent ou roulent si vous préférez, au-dessous de la barre des 1’000 kilos. Sur la balance, et sans conducteur l’aiguille indique 980 kilos pour la version la plus légère.

Pour le reste, Opel ne fait toujours pas dans vraiment dans l’économie en termes de gourmandise… Le bloc 1.2 de 130 chevaux avec boîte automatique est annoncé avec une consommation mixte de 4.6 litres pour cent kilomètres. Notre carnet de bord nous a confirmé 5.9 litres après quelque 650 bornes. C’est un peu, beaucoup trop à notre sens. Par contre, chapitre tarif, Opel reste disons plutôt raisonnable… La Corsa est affichée dans une fourchette allant de 17’100 francs (1.2/75 ch./boîte manuelle 5 vitesses) à 27’600 francs (1.2/130 ch./bte auto. 8)… Notre Corsa de test est vendue au prix de base de 27’490 francs et avec quelques options, dont les phares matriciels, coûtait finalement 33’670 francs. Ah oui, n’oublions pas la Corsa-e totalement branchée ou électrique. Elle offre une autonomie annoncée à 337 kilomètres sur le papier. Quant à son prix, il est fixé à 35’540 francs pour la version de base.

En conclusion, la seule question qui reste ouverte est de savoir pourquoi Opel ne joue pas la carte de l’hybride? Mais ça, c’est une autre histoire.
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