Texte Gil Egger
A Plan-les-Ouates, Ferrari se présente sous de nouveaux atours (image de Une).
Depuis 18 ans, la concession Modena Cars est devenue le rendez-vous privilégié des fans genevois de Ferrari. Mais, en Suisse romande, deux autres entités figurent parmi les concessionnaires officiels de la marque au cheval cabré, à savoir les garages Zénith de Lutry et Sion.
Surprise pour les invités à l’inauguration des nouvelles installations de Modena Cars: le tout dernier modèle, jamais vu en Suisse, la Purosangue, a été dévoilé. Quatre portes (celles d’arrière antagonistes), quatre places, 725 ch issus d’un moteur à 12 cylindres atmosphérique. Une tradition scrupuleusement respectée.


Dans un monde changeant
Cela fait depuis 2004 que Gino Forgione nourrit sa passion pour Ferrari. Les locaux de Plan-les-Ouates représentent l’idéal: faciles d’accès, vaste parking et le nouveau design de Ferrari. Le client s’installe pour composer la voiture à son goût. Il est vrai que dans cet univers du sport luxueux, les possibilités sont devenues infinies. Cette manière de faire correspond aux changements d’habitude. La personnalisation atteint des sommets. Un atelier spécial pour la restauration des voitures classiques a été lui aussi rénové. Plus tard, un vaste espace de stockage permettra aux amateurs de laisser leur Ferrari sur place.


Le monde change, et Ferrari va s’y adapter. Preuve en est la Purosangue, un modèle inédit, avec quatre places confortables, ce qui n’est pas la règle. Le premier moteur reste purement thermique, d’autres suivront, notamment hybrides. Mais l’évolution est aussi concrétisée par la Ferrari 296 GTB, hybride rechargeable. Plus de 800 ch, mais la possibilité de rouler une vingtaine de kilomètres sans solliciter le moteur V6 turbo. Une technologie que la marque connaît bien, puisqu’elle l’a expérimentée en Formule 1 et que les sensations, les performances, ne se trouvent en rien affectées. En France, elle fait un véritable tabac, le fait qu’elle adopte ce genre de propulsion rabote le malus à moins de 1000 euros, contre une quarantaine de milliers pour une Portofine…
Tout électrique
L’avenir, en Europe, c’est l’électricité. Pour le reste du monde, non, et les Ferraristes auront toujours leurs moteurs mythiques à disposition. Mais le Vieux Continent aura ses Ferrari électriques, prévues en principe en 2025. Sans dévoiler de secrets, le responsable pour la Suisse et l’Europe Marco Sambaldi a insisté sur le fait que les fondamentaux seraient respectés. Puissance, plaisir de conduire, personnalisation, mais aussi une sonorité très particulière et des innovations technologiques dignes de l’histoire du cheval cabré. Et de rappeler que le marché suisse figure dans les huit premiers du monde, les cinq premiers d’Europe.


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Crédit images: DR Ferrari