Une cinquantaine de marques, une exposition spéciale Ferrari… A Zurich quatre jours durant l’automobile sera reine.
Certes à une échelle plus régionale, Zurich est en train de réaliser ce que Genève a abandonné. À savoir, un salon de l’automobile. Et régional, ou pas, Auto Zurich proposera deux premières mondiales (Caterham et Sportec Project Ferdinand), cinq premières européennes (Dacia Bigster, Honda Civic Type R, Hyundai Ionic 6, Koenigsegg CC850, Mitsubishi ASX) et une flopée de premières suisses. De quoi ravir les amateurs de voitures qui ne manqueront d’ailleurs pas de passer par l’exposition spéciale consacrée aux 75 ans de Ferrari.
Le salon zurichois s’appelle tout simplement «Auto Zurich». Il attire chaque année quelques 60’000 visiteurs. Il n’empêche, les importateurs helvétiques sont tous de la partie et profitent de ce petit salon pour présenter leurs dernières nouveautés.
Cette année, bien dans la tendance, Auto Zurich fera la part belle aux voitures électriques. Et ce tiendra de ce jeudi 10 novembre au dimanche 14. Avis aux amateurs!


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Et si Zurich…
Genève, plus particulièrement la fondation responsable du salon et Palexpo ont sabordé un salon centenaire. Déjà boiteuse et victime de guéguerres internes, la manifestation n’a pas résisté aux fermetures imposées par la pandémie Covid. Incapable de se relever sur leur territoire, les organisateurs genevois iront tenir salon au Qatar. Et pendant que d’aucuns se voient plus beaux qu’ils ne sont, d’autres travaillent et propose un salon de l’automobile. Certes, à part la voiture, Auto Zurich n’a rien de comparable avec le salon de Genève. Souvent arrogants, les alémaniques ce font en l’occurrence discrets. Ils proposent un petit salon de quatre jours, que certains qualifient de régional. Il n’empêche, Zurich aura bien son salon de l’automobile alors que Genève y a renoncé. Pour la première fois depuis des années, les organisateurs zurichois ont communiqué en français. Petit détail, qui n’en est peut-être pas un, et qui dans le contexte actuel veut certainement dire beaucoup. À l’époque, les passionnés venus de Suisse allemande se déplaçaient en masse au bout du lac Léman. Si aujourd’hui, les «frustrés» de salon en font de même et se rendent en nombre au bord de la Limmat, Zurich pourrait devenir le lieu du nouveau salon de l’automobile helvétique. Mais une question se pose: ne vaut-il pas mieux être petit et exister que grand et moribond voire mort? / FL