Revu et corrigé, le Honda HR-V est désormais disponible avec une motorisation essence 1.5 Turbo de la meilleure veine.
Comme le titre le suggère, le HR-V nouveau a des allures de SUV, mais des qualités de berline. Ou peut-être est le contraire? En fait, peu importe, le préambule reste identique. SUV ou berline haute sur pneus, le HR-V possède des qualités routières et un confort pour le moins convaincants. De plus, à l’intérieur, Honda a joué la carte de la sophistication avec des incrustations de couleur d’un bel effet. Certes le HR-V actuel n’a plus le grain de folie de la première mouture surnommée ‘joy machine’ mais il reste l’un des piliers de la gamme Honda et se veut plus esthétique et polyvalent que jamais. En bons suisses, nous nous permettons d’écrire que seule lui manque la traction intégrale. Mais c’est une autre histoire.

En réalité, nous avons eu l’occasion de tester tant la version manuelle qu’automatique lors d’un voyage à Amsterdam sur des routes rectilignes évidemment, mais sur de larges portions sinueuses aussi. Et admettons-le, nous avons été bluffés. Bluffés par l’allure extérieure d’abord, bluffés par l’intérieur d’un style disons… haut de gamme. Bluffés ensuite par la motorisation qui convient plutôt bien à ce petit SUV au physique généreux et à la ligne aussi robuste qu’élancée. Pour mémoire, nous n’avions pas particulièrement apprécié le duo bloc 1.5 et boîte CVT sur le CR-V, mais nous avons dû revoir notre jugement avec la même combinaison affublée au HR-V. A tel point qu’il nous est difficile de décider laquelle des versions, manuelle ou automatique, nous avons préféré. Globalement le HR-V possède de (très) bonnes qualités routières. Il tient le cap même à hautes vitesses. Il ne se dérobe pas à la tâche, ni en ville, ni sur routes sinueuses. Il aligne les kilomètres, et pour l’occasion ils étaient nombreux, sans sourciller… Et, une fois n’est pas coutume, nous avons eu l’occasion de nous assoir à l’arrière et d’apprécier aussi les sièges postérieurs qui sont à la hauteur de l’ensemble en termes de confort et jouissent d’un espace aux jambes fort appréciable. De plus, partis pour une balade en groupe avec ‘armes’ et bagages, nous avons également pu apprécier la capacité du coffre à bagages, juste top.

Dans sa version ‘turbo’ le HR-V est doté d’une calandre spécifique et de finitions exclusives, avec notamment une prise d’air à l’avant, des jupes latérales, des coques de rétroviseurs noires et un échappement double… Au passage signalons tout de même que le moteur, qui se cache également sous le capot de la Civic, développe 182 chevaux. Et que le HR-V Turbo est équipé du système d’amortissement «performance damper» qui permet de mieux contrôler et contrebalancer les mouvements de torsion et le roulis et donc d’améliorer très sensiblement la stabilité et le filtrage des aspérités routières. Pour le reste, soyons honnêtes nous n’avons pas vraiment contrôlé la consommation de toute manière faussée par des portions autoroutières allemandes parcourues à haute vitesse. Le catalogue du constructeur promet 5.9 litres avec la boîte manuelle et 6.0 litres en version automatique. C’est certain, nous étions au-dessus de la norme. Pour tenter d’être complets et pour conclure notons encore que sur le tarif Honda, le HR-V Turbo figure au prix de base de 34’700 francs.