Sébastien Carron enlève le Critérium jurassien

Joie et émotion sur le podium de la 37ème édition du Critérium jurassien, manche du championnat suisse des rallyes. Après une lutte à couteaux tirés durant deux jours, le Valaisan Sébastien Carron (Peugeot 207 S2000) a décroché une timbale bien méritée. Premier leader, vendredi soir, Ivan Ballinari (Peugeot 207 S2000) s’est loupé dans l’épreuve spéciale initiale de la seconde journée, laissant la voie libre aux quatuor de « furieux » lancés à sa poursuite.

Parmi eux, deux Prévôtois, Michaël Burri (Peugeot 207 S2000) et Nicolas Althaus (Peugeot 207 S2000) , un Genevois Pascal Perroud (Skoda Fabia S2000) et un Neuchâtelois Jonathan Hirschi (Peugeot 207 S2000). S’il fallait ici décerner une palme à la bonne surprise de  ce Critérium c’est, sans discussion, à ce dernier qu’elle irait. Hirschi a été dans le coup d’un bout à l’autre, peu habitué à la discipline il s’est montré à son avantage et s’est battu deux jours durant parmi les ténors actuels du rallye helvétique, accrochant au passage un scratch dans l’ES 7. Une performance aussi remarquable que surprenante sanctionnée au final par la médaille en chocolat du quatrième rang.

Vainqueur de ce Critérium jurassien millésimé 2014, Sébastien Carron a pris la tête du peloton dès la sortie de route de Ballinari, samedi aux aurores, pour ne plus la quitter. Sa victoire s’inscrit sur les tabelles 36 ans après celle de son père Philippe. Reste que si elle semble issue d’une domination intégrale, la médaille d’or de Carron n’a pas été facile a chercher. Derrière lui, les écarts étaient faibles et la bagarre entre Althaus, Burri, Perroud et Hirschi faisait rage. Chacun  se montrant tour à tour dangereux. Il suffit de consulter le tableau des victoires de spéciales pour s’en rendre compte.

Carron est encore devant avec trois scratches. Ballinari, Perroud, Burri en aligne deux, Hirschi et Althaus, un.

Et si après la palme de la surprise il fallait en décerner une de la Poisse avec un grand « P » c’est certainement à Nicolas Althaus qu’elle irait. Toujours à la lutte pour une place sur la podium, voire pour la victoire, le pilote de Moutier était victime d’une crevaison dans l’ultime tronçon chronométré. Corollaire, un changement de roue et un sixième rang final.

C’est alors Jean-Marc Salomon (Peugeot 306 Maxi) héritait d’une 5ème place, certes représentative des qualités intrinsèques du bonhomme, mais difficilement inimaginable au départ, tant les S2000 faisaient figure d’épouvantail.

Classement final, top cinq.

1. Sébastien Carron/Lucien Revaz (Peugeot) 1h47’30.

2. Michaël Burri/Anderson Levrati (Peugeot) à 15 sec.

3. Pascal Perroud/Sandra Fargier (Skoda) à 37 sec.

4. Jonathan Hirschi/Nicolas Klinger (Peugeot) à 57 sec.

5. Jean-Marc Salomon/David Comment (Peugeot) à 2’58.

 

 

Blancpain Endurance series aussi

Nombreuses marques, nombreux pilotes de renom et autres ‘gentlemen’, courses passionnantes… Le résumé colle parfaitement au spectacle que pourront admirer les amateurs de compétition automobile qui se rendront cette fin de semaine sur le circuit mythique de Monza (I).

Une quarantaine de bolides, tous plus beaux les uns que les autres, se disputeront la victoire de la manche d’ouverture des Blancpain Endurance series. Parmi eux l’équipe helvétique emmenée par Fredy Barth, manager et pilote aux côtés de Lorenz Frey et Gabriele Gardel.

Le parrain est: Daniel Elena

Cette fin de semaine marquera l’entrée du championnat suisse des rallyes sur ses terres… Après une première manche disputée en France, le CDSR retrouve les routes du Jura et Le Critérium jurassien. Ce sera aussi la première étape du Citroën Racing Trophy dont le peloton compte six concurrents en catégorie R3 (DS3 R3) et huit en division R1 (DS3 R1). Un trophée dont le parrain n’est autre que l’ancien navigateur de Sébastien Loeb, et également nonuple champion mondial, le Monégasque Daniel Elena. 

Le WEC attend Pâques

 

Le prologue du WEC (World endurance championship) ou en français dans le texte championnat du monde d’endurance, s’est déroulé fin mars au Castelet.

La saison débute le week-end de Pâques sur le circuit britannique de Silverstone. Après les premiers essais une chose est certaine, les trois écuries d’usines, même si quelques détails restent encore secrets, seront au coude à coude. Les premiers vrais enseignements pourront être tirés après Silverstone, reste que tant Audi, que Toyota ou encore les «petits nouveaux» de Porsche ont les armes pour décrocher à la fois le titre mondial et la victoire aux 24 heures du Mans.

L’écurie helvétique Rebellion, quelque peu en retrait au Castellet, devrait bientôt pouvoir bénéficier d’une voiture totalement nouvelle et pourrait bien jouer les trouble-fête si l’occasion se présente. A noter que le champion en titre de la catégorie GP2, le Suisse Fabio Leimer, évoluera cette saison sous les couleurs Rebellion.

Premières impressions sous rubrique images.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Coup d’envoi du WTCC

Au plan mondial, les pilotes du WTCC (championnat du monde des voitures de tourisme) entre en lice du côté de Marrakech. Ce sera la première occasion de voir à l’œuvre le nonuple champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb, sur la Citroën C-Elysée. Etriqué, le circuit marocain pourrait réserver de belles bagarres entre les deux pilotes aux chevrons (Loeb et Yvan Muller/photo) et leurs concurrents directs de chez Honda (Tiago Monteiro et Gabriele Tarquini/photo). Sans oublier Rob Huff chez Lada et quelques autres fidèles de la série qui auront à cœur de se mettre en valeur. Par exemple, Tom Coronel et Tom Chilton (Chevrolet) ou encore Norbert Michelisz (Honda).

 

Première apparition de la C-Elysee, ici la No 1 d'Yvan Muller
Première apparition de la C-Elysee