Après une course passionnante dominée par Lucas Di Grassi, le Grand Prix électrique de Berlin se termine sur un coup de théâtre.
Un Grand Prix électrique plus passionnant que l’un de ses homonymes mais avec des voitures atmosphériques. Incroyable mais assez réaliste. A Berlin, la course a été disputée, les dépassements nombreux, les rebondissements intéressants. De quoi réellement vibrer, même si le bruit manque cruellement pour assurer la troisième dimension.
En qualifications c’est Jarno Trulli qui signait le meilleur chrono synonyme de pole position. Sébastien Buemi était 3ème et partirait donc en deuxième ligne de la grille. Dès l’extinction des feux rouges, la bagarre faisait rage. Trulli était attaqué de toute part, puis se faisait dépassé par l’ensemble de ses contradicteurs… Devant, Di Grassi avait pris le pouvoir et n’allait plus le lâcher, mieux même il dominait largement les débats… A la poursuite de ce leader qui semblait intouchable, Sébastien Buemi avait fort à faire avec Jérome D’Ambrosio qui parvenait finalement à passer l’épaule. Le tiercé final voyait donc le Suisse sur la plus petite marche du podium, comme lors des qualifications.
C’était sans compter sur l’œil vif et la punition rapide des commissaires techniques. Jugée non-conforme lors des contrôles d’après course, la voiture de Di Grassi était purement et simplement rayée des tabelles. Provoquant du même coup la disqualification du pilote qui perdait tout le bénéfice de sa domination. D’Ambrosio héritait de la victoire, Buemi de la 2ème place et Loïc Duval de la 3ème. Englué durant de longs tours dans le peloton, mais très économe en termes de consommation électrique, Nelson Piquet Junior faisait finalement la bonne opération du jour. Revenu dans le top cinq grâce à aux réserves accumulées qui lui permettait d’appuyer plus sur la pédale de droite dans les derniers tours, Piquet se retrouve finalement P4 de l’épreuve et prend la tête du championnat.
Classement général après 8 épreuves.
1. Piquet, 103 points. 2. Buemi, 101. 3. Di Grassi, 93.
Crédit image: site Formula E