Sur fond de polémique et de discussions stériles, Benjamin Rivière (image de Une) a fait étalage de tout son talent.
Décidément le Trophée Andros vit assez mal sa 28ème année… Du côté de Lans-en Vercors les petites bringues entre «amis» ont pourri l’ambiance. Heureusement, il y avait Benjamin Rivière et sa Mini pour relever le niveau, remettre les pendules à l’heure et jouer la carte sportive. Mais…
Disons-le tout net, la fin de semaine passée sur les hauts du plateau du Vercors ne restera pas comme l’un des meilleurs souvenirs du Trophée. Vendredi soir tout particulièrement, les décisions contradictoires, pour ne pas écrire les non-décisions, de la direction de course ajoutées aux incompréhensibles bricolages de la structure CMR qui fait rouler Jean-Philippe Dayraut ont complètement cassé le plaisir des pilotes, comme des spectateurs et autres observateurs. De fait, Dayraut (BMW) arrachait la jupe arrière de sa voiture lors des premières qualifications. A la surprise générale la BM partagée avec Eddy Benezet n’était pas réparée pour la seconde passe d’armes chronométrée et personne ne réagissait… Ce n’est qu’après le classement combiné et les temps canons réalisés par Dayraut que ses adversaires se décidaient à réclamer… De toute évidence, sans son arrière, la BMW No 6 n’était plus dans la norme. Dans un premier temps le collège des commissaires décidait de déclasser Dayraut…Dans un deuxième temps, il le remettait en piste en annulant la décision initiale… Le Toulousain participait donc à la super-pole… Dans la nuit, ou peut-être au petit matin du samedi, les mêmes commissaires décidaient finalement de changer d’avis et prononçait le déclassement… Dayraut alors en tête du classement général devait céder la place au champion en titre Jean-Baptiste Dubourg… Le comble de l’histoire réside dans le fait que Benezet qui n’a fait l’objet d’aucune réclamation de ses petits camarades n’a pas été inquiété, même si pour lui non plus la voiture n’était pas conforme… Amateurisme, vous avez dit amateurisme?
Reste à souligner, en forme de clin d’œil au sport et à quelques admirables pilotes, les superbes prestations de Benjamin Rivière, vainqueur d’une journée pourrie, d’Olivier Panis (Audi) et de Jean-Baptiste Dubourg (Renault) qui l’accompagnaient finalement sur le podium…
Samedi, si les discussions restaient animées et les mines renfrognées, le sport reprenait ses droits et c’est encore Rivière qui faisait la nique au peloton en gagnant devant Dubourg et Panis… Réparée (enfin), la BMW No 6 ne semblait pas très à son aise puisque ni Benezet ni Dayraut n’étaient dans le coup. Décidément les gens de CMR n’ont pas brillé par leur efficacité dans cette avant-dernière étape de la saison.

Du coup, après les événements de vendredi et les petits calculs consistant à retrancher la pire manche de la saison (un second résultat sera biffée après la finale de Super Besse) c’est le titulaire de la couronne Jean-Baptiste Dubourg (635 points) qui s’installe largement en tête du classement provisoire et semble intouchable d’autant plus qu’il ne reste qu’une seule course au programme. Pour Jean-Philippe Dayraut (618) et Olivier Panis (607) la mission titre est désormais quasi impossible à accepter.
En élite, Eddy Benezet s’est imposé vendredi (?) devant Didier Thoral (Mazda) et Nathanaël Berthon (Audi)… Ce dernier a remporté deuxième journée devant Firmin Caddedu (Mini) et Jacques Wolff (Mazda)… Au général, Berthon (610 points) tient la corde devant Benezet (598) et Wolff (560).


Chez les branchés de l’Andros électrique, Vincent Beltoise a gagné vendredi et a joué les récidivistes samedi. En première instance, Christophe Ferrier et Julien Andlauer l’accompagnaient sur le podium. En seconde, il était entouré d’Aurélien Panis et de Julien Andlauer pour le tiercé. Au général, Christophe Ferrier (377 points) s’accroche au premier rang, suivi d’Aurélien Panis (352) et de Vincent Beltoise (330).


Sur deux roues, les frangins Dabert ont encore écrasé la concurrence… Sylvain a remporté les qualifs, la finale et la super finale… Et le titre 2016-2017!!! Vivian s’est placé trois fois 2ème et ne devrait pas manqué la médaille d’argent, même si avec 233 unités à son compteur il est encore à portée guidon de Vivien Gonnet (202). Il reste une course à disputer… Ou si vous préférez 50 points en jeu.

Crédit images: Suisse AutoMag