Après les chamailleries de Lans en Vercors la cause était entendue, Jean-Baptiste Dubourg est champion!
L’Andros n’est pas Capri mais c’est fini tout de même… Et le champion de cette saison, n’en déplaise aux esprits chagrins ne doit rien à personne. Jean-Baptiste Dubourg est la preuve qu’en sport automobile aussi le fric ne fait pas toute la différence… Une structure et une voiture privée, selon les bruits de coulisses Renault ne participe en rien au succès des Dubourg, peuvent faire la nique aux pilotes professionnels et aux écuries officielles, ou presque.
Reste que si JB Dubourg mérite bien ce qui lui arrive et prouve, si besoin était, son talent en décrochant une deuxième couronne glacée de rang, il le doit aussi un peu au manque de professionnalisme des gens de chez CMR qui font rouler Jean-Philippe Dayraut. Sans jouer les rabat-joie de service nous sommes de ceux qui auraient souhaité que la saison se termine sur la piste blanche et pas sur le tapis vert. Mais…

A Super Besse, cadre de la finale sur une course unique, Jean-Philippe Dayraut (BMW) n’a pas fait dans la dentelle… Il s’est approprié les meilleurs chronos des deux séances qualificatives, la première place des préliminaires et celle de la course… Donc de la journée. Seul Olivier Panis (Audi) est venu troubler cette quiétude en enlevant la super-pole… Baroud d’honneur aussi éclatant qu’inutile puisqu’au final il manque 5 petits points au sextuple vainqueur de l’Andros pour empêcher Dubourg de doubler la mise. Le 3ème larron du podium saisonnier s’appelle Olivier Panis.
Chez les élites, Nathanaël Berthon (Audi) était encore à portée de pare-chocs d’Eddy Benezet (BMW) et l’ultime rendez-vous était pour lui celui de tous les dangers… Au décompte final, deux petites unités seulement permettent au premier de décrocher la couronne. A Super Besse, Berthon était devant Benezet lors des qualifs 1… En deuxième instance, Benezet faisait le break en l’emportant alors que son contradicteur n’était que 4ème. Au combiné des deux séances, Benezet était devant, Berthon 3ème… En course comme au décompte de la journée, situation identique… Mais au général, c’est Berthon qui garde la tête. Jacques Wolff (Mazda) complète le tiercé.

En électrique, Christophe Ferrier n’avait quasi rien à craindre… Ces nombreuses victoires de l’hiver faisaient office d’assurance presque tous risques… Avec panache et juste pour prouver qu’il était bien le patron des «branchés» de la glace, le bonhomme a claqué les meilleurs chronos des deux séances qualifs, il a remporté la course et donc la journée. Titulaire de la plus haute marche du podium, il est entouré d’Aurélien Panis et Vincent Beltoise.

Sur deux roues, tout était joué… Boulimique tant en 2016 qu’en 2017, Sylvain Dabert (KTM) était titré avant même d’arriver à Super Besse. Légèrement en retrait lors des essais qualificatifs, il a tout de même enlevé la course et la journée… Son frangin Vivian (KTM) et Vivien Gonnet (Husqvarna) complètent le trio de tête final.

Crédit images: Site Andros (B. Bade)