Erlacher, Huff, Tarquini (image de Une)… Tel est dans l’ordre le trio gagnant des trois courses disputées en banlieue de Budapest.

«… Don’t fight with Gabriele, please…» En français dans le texte, «n’attaque pas Gabriel, s’il te plaît»… En WTCR la saison commence à peine que les ordres venus du garage empêche déjà certains de se battre à la régulière… C’est minable! En l’occurrence cette phrase venue du box BRC s’adressait à Norbert Michelisz et lui défendait en termes polis d’aller chercher la première place de la troisième course du week-end en se frottant à Gabriele Tarquini. C’est d’autant plus regrettable que le pilote hongrois était de toute évidence nettement plus rapide que son coéquipier et qu’une victoire à domicile aurait été fêtée par tout un peuple… Mais l’écurie italienne qui fait rouler les Hyundai «officielles» semble déjà obnubilée par un titre encore fort lointain… A ce stade du championnat c’est pour le moins discutable. Mais…

Tentons d’oublier cet épisode sportivement peu glorieux et revenons à la course, ou plutôt aux courses et dans l’ordre. Samedi, Michelisz avait déjà fait le bonheur de ses fans en décrochant la pole position pour la première course… Mais un départ disons… manqué le privait du bénéfice de sa place en tête de grille dès le premier virage… Une courbe à droite quelques dizaines de mètres après la ligne de départ souvent synonyme de «négociations» intenses porte contre porte… A ce petit jeu, c’est Yann Erlacher (Honda) partit en 3^ème ligne qui tirait les marrons du feu. Il laissait ses prédécesseurs s’expliquer, se faufilait entre les obstacles et prenait la tête pour ne plus la lâcher…

Dimanche matin, Michelisz jouait les récidivistes et doublait la mise en matière de pole position. C’était le délire dans les tribunes… Lors de la course initiale du jour, celle qui implique une grille inversée, c’est Rob Huff (VW) qui occupait la première case de la grille… Parti en tête, il passait aussi le premier virage devant tout le monde et malgré les assauts répétés de Daniel Nagy (Hyundai) ne cédait pas un pouce de terrain pour finalement s’imposer…

Puis venait la course 3, dite course principale… Michelisz partait mieux que le samedi, mais ne pouvait empêcher Tarquini de se glisser dans un trou de souri pour lui piquer la première place dès le fameux virage à droite du bout des stands… Puis venait l’appel du garage qui empêchait le Hongrois d’aller chercher une victoire que sa prestation globale du week-end lui promettait. Autrement dit qu’il aurait bien mérité… Heureusement pour le sport et le spectacle de nombreuses bagarres faisaient rage au sein du peloton. (Voir commentaire «coup de gueule»)

Tiercés:

Course 1. Erlacher (Honda) – Guerrieri (Honda) – Michelisz (Hyundai).

Course 2. Huff (VW) – Nagy (Hyundai) – Muller (Hyundai).

Course 3. Tarquini (Hyundai) – Michelisz (Hyundai) – Muller (Hyundai).

Championnat: Tarquini (118) – Erlacher (82) – Muller (77).

Crédit images: site WTCR