La saison de Louis Delétraz a pris fin du côté d’Abu Dhabi, celle des ‘givrés’ du Trophée Andros débute à Val Thorens…
Globalement, le jeune pilote genevois Louis Delétraz a vécu une saison difficile. L’épilogue par contre à de quoi lui redonner la ‘banane’. D’abord, il y a eu ses deux 6ème places lors des deux ultimes courses de l’année… (Voir par ailleurs). Ensuite, amitié et relations à la clef, Louis Delétraz est monté dans une F1 de l’écurie Haas, celle de son copain Romain Grosjean, pour une journée officielle d’essais de pneumatiques. Il a bouclé quelque 117 tours avec des gommes diverses et claqué un chrono de 1’39.069, soit le 9ème temps de la journée… «Une journée extraordinaire du premier au dernier tour. C’est une sacrée chance de pouvoir participer à un tel programme avec seize sets de pneus à disposition.» Delétraz relevait aussi une certaine facilité à s’adapter à la F1 avec un léger bémol «le plus grand défi était de s’habituer au freinage… Le reste, le grip et la vitesse de passage en courbes est juste incroyable.»
En sortant de cette fantastique expérience le prometteur pilote participait encore aux journées de clôture de la saison F2… Au passage, et avec un certain panache, Louis Delétraz a signé le meilleur chrono des trois jours consacrés à la clôture de l’exercice F2 2018. «Cette fin de semaine a été particulièrement positive pour moi. Je pouvais difficilement rêver d’une telle fin de saison en apothéose.» Et l’avenir? «Je me réjouis, mais je n’ai encore pas établi de véritable plan.» Autrement dit: wait and see.
Crédit images: cp Delétraz
La fin des différents championnats traditionnels sur pistes et routes correspond aussi au début de courses plus marginales, mais non dénuées d’intérêt. Parmi ces compétitions figure le Trophée Andros, certes essentiellement franco-français, mais qui donne la possibilité à quelques pilotes de se distinguer sur des circuits gelés et dans des conditions souvent extrêmes… Pour mémoire, Yvan Muller a remporté dix fois l’Andros avant d’accrocher quatre titres mondiaux des voitures de tourisme à son palmarès. Cet hiver, six courses et une super-finale sont au menu. Et le rideau se lèvera en cette fin de semaine (8 – 9 décembre) à Val Thorens… Puis le peloton passera par Andorre (21-22), Isola 2000 (11-12 janvier 2019), Serre Chevalier (19-20), Lans en Vercors (25-26) et finalement Super Besse (2 février). Et tout se terminera en feu d’artifice le 9 février 2019, à Paris au Stade de France. Avec cette année deux événements à souligner. D’abord le Trophée Andros fête son 30ème anniversaire, ensuite le plateau principal, celui des quatre roues motrices et directrices, accueillera pour la première fois des voitures électriques. Après avoir joué les précurseurs en la matière en introduisant des buggies branchés en 2010 déjà, les organisateurs de l’Andros ont participé au développement d’une monture électrique de catégorie supérieure… Testé l’an dernier, cette Andros Sport fera son entrée dans le cirque glacé et au sein du peloton principal cette saison. Mieux même, Exagon constructeur de ce ‘bolide’ pas comme les autres engage trois exemplaires dans le championnat 2018-2019… Deux sous ses couleurs, le 3ème sous la houlette de Saintéloc. Et avec des pilotes de choc puis Franck Lagorce, Aurélien Panis et Nicolas Prost seront ‘branchés’. Pour le reste, Jean-Baptiste Dubourg, champion en titre, défendra sa couronne. Il aura pour principaux contradicteurs Benjamin Rivière, Nathanaël Berthon, Olivier Pernaut et Olivier Panis, sans oublier Aurélien Comte qui a brillé cette année en WTCR.
Crédit images: cp Andros