A Barcelone, François Ribeiro, responsable des sports motorisés chez Eurosport et Frédéric Bertrand directeur des championnats circuits de la FIA ont livré quelques infos. Morceaux choisis…

«Pour la première fois de l’histoire une marque chinoise entre en compétition officielle et c’est en WTCR, j’en suis fier… Et puis, il y a les numéros que chaque pilote a stylisés à son goût et que nous utiliserons pour notre communication… J’en suis sûr, 2019 sera encore plus marquant que 2018… Certains disent que le tourisme n’est plus un championnat officiel, mais cela ne change pas grand-chose, en foot et en ski les coupes du monde sont beaucoup plus attractives et suivies que les championnats… Cela dit, je suis conscient du fait que la difficulté n’est pas d’arriver vers les sommets, mais de s’y maintenir… Le WTCR doit se protéger de soi-même, ne pas rééditer les erreurs du passé… Eviter l’inflation des coûts en réduisant les tests et le nombre de collaborateurs engagés dans les équipes… La saison 2019 n’a pas commencé et les journées de tests sont déjà trois fois plus nombreuses qu’en 2018… Les relevés du manufacturier de pneus en attestent et ces chiffres sont fiables.»

«Je suis content et fier du développement et de la qualité des courses de voitures de tourisme… C’est une première à un tel niveau… En termes de «customer racing», le WTCR est un laboratoire et nous voulons travailler à maintenir les coûts dans des limites acceptables… Une de nos idées consiste à transposer les principes en GT3… Le WTCR est une coupe parce qu’il est impossible de multiplier les championnats du monde officiels compte tenu de l’intérêt limité des constructeurs… Nous devons rester pragmatiques, travailler sur chaque dossier au mieux et éditer des règlements acceptables avec pour objectif la limitation des coûts… En fait, il s’agit pour nous de trouver les meilleurs moyens de répondre à la demande et d’éviter les zones grises entre les règlements, les homologations et les passeports…Cette année, en WTCR, nous avons beaucoup travaillé sur la balance de performances (BOP) et voulons être plus présents et plus efficaces sur les courses. Raisons pour lesquelles le WTCR aura un directeur de course et un pilote de safety car permanents… Nous allons également allouer plus de commissaires… Histoire aussi de réduire les opportunités de tricheries… Dans le même domaine, nous voulons protéger les engagés permanents et les «wild cards» seront limitées… De plus, les pilotes participant au coup par coup devront embarquer 20 kilos de lest et ne marqueront pas de points… Mieux, ils seront ‘transparents’ dans les classements histoire de ne pas fausser le championnat… Dernier point, les règles de la Q3 changent et les cinq pilotes en tête de la Q2 pourront choisir leur ordre de passage en Q3.»
Et pour l’anecdote, quelques exemples de numéros stylisés dont parle François Ribeiro…
Crédit images: Suisse AutoMag + site WTCR