Rencontres au hasard des boxes ou lors de conférences de presse du côté de Barcelone…
Si tous les protagonistes de la saison 2019 du WTCR s’accordaient à souligner que rien de très significatif ne pouvait sortir des journées de tests en termes de références sportives, certains d’entre eux débordaient quelque peu du cadre avec de petites phrases aussi agréables que bienvenues… Par contre, motus et bouche cousue ou presque lorsqu’était abordée la question de la balance de performance (BOP) et de ses tenants et aboutissants publiés à la veille des tests officiels.
Morceaux choisis en toute subjectivité…

«Le WTCR est devenu plus digital… Les voitures aussi… Avant je changeais de vitesses comme je voulais et j’étais assez bon dans l’exercice talon-pointe… Maintenant c’est l’électronique qui décide.»

«Je suis un rookie, mais un rookie ambitieux… Même si j’ai 19 ans de carrière derrière moi, j’ai préparé cette saison comme un débutant avec le simulateur… Je suis revenu parce que l’offre de Lynk & Co était une belle opportunité que je ne pouvais pas refuser… Je suis inspiré par Yvan et Gabi… En matière d’âge la limite est souvent fixée par les autres pas par les personnes concernées.»

«Priaulx se considère comme un rookie, c’est bien le seul à avoir ce sentiment… Cette saison 2019 sera la plus dure jamais vécue.»

«Le plus dur lors de mon entrée en WTCR l’an dernier c’était de m’adapter aux spécificités des pneus Yokohama… En BTCC je roulais sur Dunlop… Les différences de durée et de spécificités sont énormes.»

«J’ai débuté il y a onze ans, j’en avais vingt et je n’avais jamais roulé, ni en kart, ni dans d’autres formules de promotion. Je suis entré directement dans la coupe Clio… De fait, je suis impressionné de voir tant de journalistes s’intéresser à moi… Jusqu’à maintenant quand un de vos collègues m’abordait j’étais déjà très content, aujourd’hui vous êtes tellement nombreux… Mon objectif est de faire ce que j’ai toujours fait et qui m’a réussi, du bon boulot et les résultats suivront… Enfant, je jouais avec le simulateur et mes ‘vedettes’ étaient Muller et Tarquini… Maintenant, je vais rouler contre eux, c’est un rêve qui se réalise… Je les respecte mais je n’en ai pas peur.»

«Après cinq ans avec la même équipe, je suis un peu traité comme une princesse.»

«Après dix-huit mois de convalescence j’ai reçu le feu vert des médecins et je devais décider si j’avais vraiment envie de revenir… J’ai reçu tant de soutien de ma famille, des amis et des fans qu’il était difficile de renoncer… Mon accident a eu lieu sur le circuit de Barcelone et c’est la première fois que j’y reviens… Au premier tour j’ai croisé les doigts… L’important est qu’avec ces journées de tests je boucle la boucle et je repars pour une nouvelle vie… Par contre je constate que je reviens sur une autre planète… A l’époque les voitures étaient différentes, le peloton comptait seize ou dix-sept voitures… Maintenant nous sommes vingt-six et une sacrée brochette de super pilotes… Je repars à zéro avec le plaisir pour motivation.»

«Je réalise qu’il est plus simple d’être pilote que patron d’écurie… L’an dernier je suis venu à Barcelone au volant du camion, cette année en avion… Oui, notre voiture est assez grande mais quand nous serons devant ce sera plus difficile pour nous passer.»

«Ne me parlez pas de mon âge, ça fait une bonne quinzaine d’années que vous abordez le même sujet et je suis toujours là et plutôt bien là.»

«J’ajoute un nouveau niveau à mon CV… Pour la première fois j’ai participé au développement de la voiture et je suis entouré par trois pilotes de légende (ndlr. Muller son oncle, Björk et Priaulx)… Ils sont tous relativement âgés et père de famille, avec l’insouciance de mon âge, j’irai peut-être plus vite qu’eux… Mais l’essentiel est de faire du bon boulot et le reste suivra.»
Crédit images: Suisse AutoMag