Dans la famille Skoda demandez Kamiq… C’est le dernier-né, il est haut sur pneus et parfaitement à son aise sur les route, comme à la ville.
Kamiq. Encore un prénom sorti en droite ligne du langage Inuit cher au constructeur tchèque. Pour le plus compact de ses SUV, aussi appelé «City-SUV», Skoda a choisi un mot qui dans son idiome d’origine qualifie «ce qui nous met à l’aise, ce qui possède du caractère». Disons qu’après avoir passé quelques centaines de kilomètres ou dans le siège passager ou au volant du ‘petit’ dernier des Skoda nous sommes parfaitement d’accord avec ce choix de prénom. Kamiq est l’un de ces véhicules qui d’emblée inspire une certaine confiance et qui a aucun moment ne sème le doute dans les esprits. Il nous l’a prouvé tant sur les routes escarpées et sinueuses du Ballon d’Alsace que sur les portions d’autoroute empruntées entre deux escapades entre les vignes… En ville aussi grâce à sa maniabilité parfaite et à ses dimensions certes généreuses, mais pas trop.
En titre de sa présentation, l’importateur suisse qualifie Kamiq de «compagnon idéal pour le jungle citadine moderne»… Force est d’ajouter qu’il est également très à l’aise lorsque les paysages se font plus ‘sauvages’ et que la jungle urbaine se fait oublier. Nous avons testé la version 1.0 essence, la première disponible en Suisse puisque le bloc diesel ne passera pas la frontière. «Dans ce segment la demande de moteurs diesel est trop faible», explique Emanuel Steinbeck directeur de la communication de Skoda Suisse. Les helvètes auront donc le choix entre deux motorisations essence (1.0 et 1.5) avec des puissances de 95, 115 ou 150 chevaux… Et, pour la première fois sur un SUV de la marque, un bloc 1.0 (90 ch.) adapté au gaz naturel.

Mais revenons à l’objet de notre test, le petit mais costaud moteur 1.0 essence, trois cylindres et 115 chevaux que nous avons eu l’opportunité de rouler d’une part avec la boîte automatique DSG 7 rapports et double embrayage. D’autre part avec le bloc 1.0 et 95 chevaux couplé à la boîte manuelle 5 rapports… Franchement, il n’y a pas photo, nous optons pour la première combinaison. Réactive à souhait, agréable à mener avec les palettes au volant, toujours dans le coup et bien en phase avec le moteur, un pur bonheur! Sans parler des diverses configurations de conduite, eco-sport- normal, simplement programmables… Voire du réglage adaptatif du châssis qui figure dans la liste des options. A n’en pas douter, Kamiq va faire pâlir quelques concurrents dont les premiers pourraient bien être ses cousins de chez Seat (Arona) et VW (T-Cross). Eh oui, contrairement à certains de nos collègues, nous avons apprécié ce petit SUV qui fait preuve de belles qualités routières même mené tambours battants sur la route des vins, offre un (très) bon niveau de confort et une habitabilité fort agréable. Et, vous savez quoi, Kamiq affiche un témoin d’affichage d’angle-mort d’une visibilité bien supérieure à la moyenne… C’est peut-être un détail pour vous, mais il a son importance.

Pour le reste, Kamiq est évidemment connecté, bénéficie de phares à LED et de (trop) nombreux systèmes d’aide à la conduite… Il sera disponible en Suisse à fin septembre, avec le moteur 1.0 essence (95 ou 115 ch.), les boîtes manuelles 5 ou 6 rapports, la boîte DSG 7, et trois niveaux de finitions. La fourchette de prix s’ouvre à 22’550 francs et va jusqu’à 30’190 francs. Les amateurs de motorisations 1.5 et 1.0 gaz devront faire preuve de patience et attendre le début de l’année prochaine pour recevoir la voiture de leur choix.