La dernière-née des Lexus se veut berline, crossover, efficace, économique et plaisante.
«Pour le plaisir» chantait Herbert Léonard en 1981 déjà… Et pourtant il ne connaissait pas Lexus, marque créée en 1989, et encore moins la UX. Prénom certes peu ‘sexy’ pour une voiture à notre goût fort attractive et surtout tellement plaisante à utiliser au quotidien… Même si, et c’est là son seul véritable défaut, elle possède un coffre à bagage disons… exigu. Mais une fois encore difficile d’avoir le beurre et l’argent du beurre, sans parler de la crémière… La Lexus UX est à la fois compacte, hybride et possède une traction intégrale, il faut donc bien placer les différentes options techniques quelque part. Et logiquement, c’est la malle arrière qui en fait les frais.
Mais revenons à l’ensemble. Pour mémoire, Lexus est une marque haut de gamme, premium comme disent certains, (très) attachée à Toyota. Ces voitures sont luxueuses et surtout moins onéreuses que celles des concurrents, allemands notamment. Aujourd’hui, Lexus est engagé dans la compétition automobile avec une succès certain, mais propose des modèles essentiellement hybrides sur les marchés. Dont la petite dernière l’UX entrée sur le marché européen début 2019.

Notre voiture de test était de finition F-Sport dénomination qui lui confère une touche d’équipement supplémentaire mais ne change rien à sa motorisation. L’UX dans ces différentes versions s’appuie sur un bloc quatre cylindres de 2.0 et 146 chevaux. Une fois le moteur électrique considéré, la puissance de l’ensemble passe à 184 chevaux. Nous l’avons déjà brièvement abordé, esthétiquement les Lexus, donc la UX, nous plaisent. Nous apprécions son allure quelque peu rebelle soulignée par cette grande calandre en ‘X‘ que d’aucun appellent ‘en enclume’ et qui selon les dirigeants de la marque doit permettre de distinguer une Lexus au premier coup d’œil. A notre sens c’est réussi.
Passons à la route. Parfaitement installés dans une berline dont le niveau de confort est à la mesure de ses ambitions luxueuses, nous avons eu quelques difficultés à nous adapter au système de ‘programmation’ et au pavé tactile qui en est le cœur. Mais à part ça… Le moteur est d’une efficacité, ou devrait-on parler d’efficience, remarquable. Les accélérations sont franches, l’hybride joue son rôle à la perfection, le sentiment de sécurité est impressionnant tant la voiture semble accrochée au bitume sur rectilignes, c’est assez logique, comme sur les tracés sinueux. Alors que les kilomètres défilaient, nous avons apprécié l’instrumentation, le niveau de renseignement qu’elle procure et l’agencement global de la planche de bord. Dans cet univers quasi parfait, nous avons été surpris, voire déroutés, par le côté totalement ‘folklorique’ de l’affichage des panneaux routiers, notamment des limitations de vitesses. Mais considérant que le conducteur est encore et toujours seul maître à bord, cela n’est qu’anecdote.

Traditionnellement nous terminerons de tour d’horizon par les choses qui pourraient fâcher, à savoir la consommation et le tarif. Le premier chapitre est assez vite refermé. Selon le nouveau cycle de mesure, le modèle UX F-Sport, quatre roues motrices, est annoncé avec une gourmandise de 6.1 litres. Lors des quelque 750 kilomètres de notre test, la barre est restée au-dessous des six litres, 5.8 pour être précis. Le second chapitre non plus n’a rien de rédhibitoire, pour une Lexus s’entend, puisque la fourchette de prix va de 37’300 à 59’500 francs. La version d’entrée de gamme étant une deux roues motrices, la plus luxueuses portant le qualificatif «excellence». www.suisseautomag.ch/category/marche/tests/

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