Après DS 7, puis DS 3 deux SUV, voici venir DS 9 limousine de classe et troisième enfant de la famille.
Pour mémoire DS était l’incarnation du haut de gamme chez Citroën avant de devenir une marque à part entière en 2014… Aujourd’hui, détachée de ses origines chevronnées elle possède sa propre identité représentée par des modèles de conception maison. Le dernier-né de la famille porte le chiffre ‘9’ pour identité. Et si porter un simple chiffre pour prénom semble peu ‘sexy’, le troisième enfant de la famille DS est incontestablement bien né. Comme dirait l’autre «c’est un beau bébé». Bébé que nous a présenté en première suisse le directeur helvétique de la marque, Jeoffrey Petit. Non sans rappeler en préambule l’ambition de sa structure «incarner le savoir-faire du luxe à la française dans l’industrie automobile». Et de signaler au passage que DS a l’intention d’étoffer son parc d’un nouveau modèle chaque année jusqu’en 2023 au moins. Avec pour fil rouge l’électrification puisque une version de chaque genre sera branchée.
Mais venons-en au sujet du jour, la DS 9. Impressionnante de beauté et de classe, la limousine est spacieuse et possède une allure raffinée jusque dans les moindres détails. Certes, elle est longue de presque cinq mètres (4.934), mais n’est-ce pas la marque d’une berline qui se veut confortable et haut de gamme? La réponse est oui. Sa longueur et son empattement (2.895) garantissent l’espace intérieur et un certain confort, pour ne pas écrire un confort certain. Mais cette berline premium n’impressionne pas uniquement par ses dimensions. Les matériaux utilisés sont de première qualité, l’intérieur a des allures de salon et le soin du détail se caractérise par des idées reprises notamment de l’horlogerie avec par ailleurs une montre de bord signée par l’horloger français B.R.M. Nous n’avons malheureusement pas eu l’occasion de rouler cette DS 9 «nous présentons une version bêta d’une voiture qui arrivera sur les marchés en 2021», précise le boss suisse. Les premières versions disponibles seront hybride et rechargeables, ou E-Tense en langage DS. La combinaison essence-électricité promet une puissance de 225 chevaux et une autonomie ‘branchée’ de quelque cinquante kilomètres. Par la suite viendront d’autres propositions dont une DS 9 à traction intégrale et 360 chevaux. Et comment ne pas signaler la ‘petite’ nouvelle est à la pointe de l’électronique, des aides à la conduite et de la connectivité.
Ah oui, encore une chose… La présence d’un designer en personne de Raphaël Lutz nous a permis d’en apprendre plus sur le jeu des proportions divines ou du nombre d’or, clé de voûte du dessin. Et force est d’admettre que DS 9 colle parfaitement à ce sacro-saint principe adoré des designers et venu de l’antiquité. Quelque peu mystique selon certains, ce nombre d’or viendrait de la géométrie et représente en quelque sorte la, ou les, proportion(s) parfaite(s). Les plus connaisseur apprécieront.
En conclusion, admettons-le, ce premier contact avec DS 9 nous a favorablement impressionné et nous nous réjouissons de retrouver cette limousine de style sur la route.