Cette ‘petite’ 208 a tout d’une grande… Elle aligne les arguments sans vergogne et se veut originale dans un monde uniformisé.
Historiquement la série 2 signée Peugeot a fait son apparition en 1929 avec l’apparition de la 201… Au fil des ans, la famille s’est agrandie jusqu’à l’entrée en piste de la 208 en 2012… La voiture dont il est ici question est donc la deuxième génération de cette icône de la marque au lion. Et le moins que l’on puisse écrire est que cette petite dernière brise les codes et se veut plus aguicheuse que jamais. «Futuristic & young», affirmait le communiqué de présentation de la dernière-née de cette mythique série 2… A l’usage, nous avons constaté que ces qualificatifs étaient bien réels.
Même si nous le répétons à chaque occasion le critère est particulièrement subjectif, cette 208 a belle allure. Elle est bien proportionnée, aguicheuse à souhait et dégage une impression énergique qui ne peut laisser insensible… En d’autres termes: elle a de la gueule. Et elle assume puisque son intérieur est à l’avenant. Avant d’aller plus loin précisons que notre Peugeot 208 de test était motorisée par un bloc essence trois cylindres de 1.2 litres et 130 chevaux, couplé à une boîte automatique. Sa finition s’appelait GT Line soit la plus sophistiquée de la gamme.

Cela dit, abordons le vif du sujet. Dès notre entrée dans l’habitacle nous avons remarqué la forme peu conventionnelle du volant, aplati en bas comme en haut. Du coup, les cadrans du tableau de bord sont visibles au-dessus du dit volant et pas entre les branches comme il est de coutume. Bluffant! De plus, ils apparaissent en 3D et semble donc se superposer. Intéressant! Certes de la vieille école nous avons l’habitude de régler le volant avec l’arrondi supérieur à hauteur de celui de la planche de bord, avec 208 la principe n’a plus cours. Mais ce n’est pas tout, les touches de commandes sont elles aussi pour le moins originales avec deux ‘étages’ le premier tactile, le second plus conventionnel.
Sur la route, c’est finalement là l’essentiel, la 208 est parfaitement docile. Elle avale les kilomètres sans jamais rechigner à la tâche que le tracé soit sinueux ou rectiligne. Le petit moteur et sa comparse de boîte à huit rapports s’entendent à merveille. Le train roulant est digne de la réputation Peugeot en la matière et l’ensemble est parfaitement équilibré.
De fait, nous n’avons trouvé qu’un seul défaut à la cuirasse de cette Peugeot 208. C’est l’emplacement de la commande de régulateur / limiteur de vitesse. Situé sous la branche du volant il est certes particulièrement discret, mais surtout difficilement accessible et peu intuitif… Ce n’est peut-être qu’un détail pour vous, mais nous l’avons trouvé gênant. Chapitre consommation, la 208 est dans la fourchette raisonnable. Nous avons calculé 6.1 litres pour cent kilomètres lors de quelque six cent bornes de notre test en mode d’utilisation aussi familiale que quotidienne. C’est exactement ce qu’annonce le constructeur dans sa documentation.
Et bouclons la boucle en abordant le chapitre financier. Peugeot 208 figure au tarif dans une fourchette allant de 18’300 à 27’300 francs pour ce qui est des motorisations traditionnelles. Les amateurs de e-208, totalement électrique, devrons débourser en 34’350 et 39’950 francs au gré des finitions choisies. Notre 208 de test était affichée au prix de base de 29’300 francs, avec quelques options dont notamment la peinture bleue vertigo (850.-), le toit panoramique (600.-) et le système navigation 3D connecté (600.-), et quelques autres détails, son prix ascendait à 33’080 francs.