Le Duster de Dacia s’améliore de génération en génération et se veut à la portée de chacun.
Faisons un brin d’histoire. Le premier des Duster est sorti de la chaîne en 2010… Après sept ans, en 2017, Renault a offert une deuxième génération à son best-seller de marque Dacia. Et cette année, le SUV a été restylé… La face avant et les feux arrières en sont les principaux témoins. En matière de publicité aussi le style a changé. Après avoir été lié à Queen avec «Another one drives a Duster», à Ray Parker junior avec «Ghostbusters», le slogan est aujourd’hui «Don’t worry be Duster»… Tiré du tube de Bobby McFerrin «Don’t worry be happy». Mais trêve de blabla, passons aux choses sérieuses.
Nous l’avions déjà évoqué, Duster signifie «plumeau» ou «chiffon à poussière» et la voiture qui porte ce nom a permis à Renault de bien ‘dépoussiérer’ le marché des SUV à vocation tout-chemin. Aujourd’hui, Dacia Duster est devenu une espèce de ‘must’ sur le marché automobile. Certes certains le trouve encore «scandaleusement accessible» et ils doivent se mordre les doigts en voyant la dernière mouture plus élaborée que jamais. Dacia n’a pas seulement changé le caractère de son logo, il a donné plus d’argument à son produit phare… Le Duster est plus typé, plus aguicheur, plus sophistiqué que jamais. Il adopte la nouvelle signature lumineuse en «Y» de la marque comme sa ‘petite sœur’ la Sandero. Son seul défaut, pour autant que notre ressenti puisse être considéré comme tel, c’est son confort. Incontestablement amélioré il manque à notre goût encore un peu de «tendresse». Mais soyons clairs, si certains partagent notre avis, d’autres nous trouvent pénibles. Passons donc sur le sujet ‘confort’ et abordons le volet général.

Notre Duster de test était motorisé par le bloc essence 1.4 litre et 150 chevaux. La boîte six rapports était automatique à double embrayage et la traction confiée aux roues avant. Sur routes, sinueuses ou pas, ce Duster ne pose aucun problème. Il est stable, maniable, agile et très agréable à rouler. A l’intérieur aussi tout est à sa place, bien ordonné et la qualité perçue de l’ensemble est assez nettement montée de quelques crans par rapport aux précédentes versions. En fait le seul élément qui n’a pas changé, ou presque, est le tarif Dacia.
Ce qui nous fait écrire que Duster fait incontestablement partie des bonnes affaires sur le marché automobile. «Incroyable, tout ça pour ce prix…», s’exclamait un de nos voisins venu voir «la bête». Et qui plus est que la consommation reste parfaitement raisonnable, serions nous tentés d’ajouter. Lors de notre test en conditions quotidiennes, nous avons parcouru un peu plus de mille bornes et avons relevé une consommation de 6.0 litres pour chaque tranche de cent. A noter que la fiche technique du constructeur annonce 6.5 litres. Et nous conclurons en rappelant les ‘progrès’ fait par ce Duster en termes de qualités routières et de qualité perçue qui le rendent d’autant plus attractif. Le modèle mis à notre disposition était de finition «prestige» autrement écrit haut de gamme. Affiché à 22’890 francs, il passait à 24’990 francs avec quelques options comme notamment les sièges chauffants, l’accès mains libres, le cuir et une caméra multi-vues. Sur la liste de prix Dacia, le Duster figure au prix de base de 14’990 francs et va jusqu’à 23’090 francs pour la version 4×4 la plus sophistiquée. Si ce n’est pas très favorable ça y ressemble fortement… Pour mémoire, même le pape François s’est laissé séduire et roule Duster. «Don’t worry…»