En début d’année 2021 nous avions testé la Jazz disons traditionnelle, voici venir la Crosstar…
Lorsque nous avions roulé avec cette nouvelle Jazz hybride, nous l’avions trouvée assez insipide. https://www.suisseautomag.ch/2021/02/test-honda-jazz/ Aujourd’hui, peut-être est-ce une question de modèle, nous dirions qu’elle a une certaine allure. Mais l’objet de notre critique est la version Crosstar de cette citadine qui dans sa tenue de baroudeuse a un certain charme, pour ne pas écrire un charme certain. Sa planche de bord est toujours aussi grande et dépourvue de charme, mais l’élément semble mieux coller à l’ambiance générale. Ou alors est-ce le sentiment évoqué en premier chapitre du test d’antan qui prime? Pour mémoire, il s’agissait d’apprendre à mieux connaître la Jazz avant de la juger.
La citadine étiquetée Honda est désormais uniquement disponible en motorisation hybride. Comme sa ‘petite’ sœur, la version Crosstar s’appuie sur le bloc essence 1.5 litre qui, avec le soutien de l’électricité, propose 109 chevaux, et est couplé à une boîte automatique CVT à variation continue. L’ensemble est certes efficace en ville, mais peine à convaincre sur route escarpée ou en conduite plus sportive. Comme nous l’avions déjà relevé lors du précédent test. Il est vrai que cette Jazz est avant tout une citadine et qu’elle se comporte de belle manière sur son terrain de prédilection. Pour mémoire, le moteur hybride signé Honda est particulier. Le bloc essence est soutenu par deux moteurs électriques. Le premier étant découplé des roues et se comportant comme une génératrice aussi souvent que possible. Ce qui signifie, entre autres, que durant les premiers kilomètres le moteur traditionnel ne sert qu’à recharger la batterie.

Revenons plus spécifiquement sur la version Crosstar et son look baroudeur. D’abord ce dernier lui confère un caractère, une personnalité que n’a pas la version originale. Et pourtant tout n’est question que de petits centimètres. Pas tout à fait cinq en longueur… Trois en largeur et en hauteur… Et surtout une garde au sol relevée de presque deux centimètres. Mais encore, des roues différentes, une calandre spécifique et de légers détails esthétiques qui font toute la différence.
En termes de consommation, ‘notre’ Crosstar s’est montrée plus gourmande que la Jazz «normale». Au terme des quelque 800 bornes parcourues nos calculs ont attestés d’une gourmandises de 5.2 litres pour chaque tranche de cent. Les données d’usine combinées sont à 4.8 litres, mais ceci explique peut-être cela, le véhicule de test était équipé de pneus d’hiver et les conditions de route étaient disons «neigeuses». Rappelons que le tarif Jazz s’ouvre à 23’900 francs et que la finition Crosstar coûte 30’600 francs.