Buemi, Delétraz, Scherer, autant de pilotes suisses qui sont montés sur le podium du WEC.
Le championnat du monde d’endurance (WEC) faisait «halte» sur le circuit de Spa-Francorchamps pour une course de six heures. Considéré comme la répétition ultime avant les 24 heures du Mans, ce déplacement en Belgique n’a pas vraiment apporté de véritables surprises. Certes les concurrents de Toyota sont toujours plus proche mais sans pouvoir réellement mettre en danger les voitures du constructeur japonais. À Spa, la Toyota #8 de Sébastien Buemi à complètement raté ses qualifications, la «faute» à Brendon Hartley sorti de la piste dans son premier tour. La #7 (Conway, Kobayashi, Lopez) claquait le meilleur temps des qualifs, devant les deux Ferrari dans l’ordre 50 et 51, Cadillac occupant les quatrième et cinquième positions. En LMP2, la pole revenait à United Autosports devant la voiture de chez WRT (Delétraz, Kubica, Andrade), Fabio Scherer n’étant (que) huitième de la division. En LMGTE les Dames de Iron Lynx (Rahel Frey, Bovy, Gatting) se faisait brûler la politesse vers la pole par une Aston Martin. Force est d’admettre que le WEC convient parfaitement aux pilotes helvétiques.
En course, une météo typique de Spa venait mélanger les cartes. Notons, avant d’aller plus loin, que la Toyota #8 partait de la 36ème position donc à l’arrière du peloton et devait, pour commencer, doubler toutes les GT et les LMP2 avant de pouvoir se battre à armes égales avec les Hypercar. Profitant des bévues tactiques ou de pilotage de ses adversaires Sébastien Buemi remontait rapidement jusqu’à la deuxième place. Derrière les Toyota, la bagarre faisait rage entre Ferrari, Porsche, Cadillac et c’est finalement le constructeur italien qui montait sur la petite marche du podium. En LMP2 aussi la bagarre était constante. C’est finalement le trio composé de notamment Louis Delétraz qui s’imposait. Fabio Scherer et ses compagnons de route, Smiechowski et Costa, terminaient troisièmes. Dans la catégorie GT, la Ferrari #83 finissait par s’imposer après une lutte de tous les instants avec la Corvette #31. Les dames de chez Iron terminent au cinquième rang de la catégorie.
Au classement général provisoire, c’est toujours le trio de la Toyota #8 qui est en tête de la catégorie Hypercar. En LMP2, Louis Delétraz occupe le deuxième rang.
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Crédit images: cp WEC, Facebook Inter Europol Competition.