La marque tchèque Skoda a décliné son best-seller suisse lors des journées nationales de la presse.
Ce n’est plus un secret, la Skoda Octavia est l’une des berlines, souvent en version break, préférée des helvètes. Elle est aussi l’une des voitures de service, ou de flotte d’entreprise si vous préférez, les plus demandée. Et la tendance est à la hausse… De quoi reprendre les paroles de Francis Cabrel « .. je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai… »
Chef de marque, Markus Kohler a rappelé que depuis son entrée sur le marché helvétique, en 1992, Skoda n’a cessé de progresser. Chiffres à l’appui, il a démontré que l’apparition de la première Octavia, en 1998, était l’un des points d’accroche de la marque. Les ventes, 1334 voitures en 1998, passaient la barre des 2’000 en 1999. Avec Octavia II, au milieu des années 2000, Skoda explosait le plafond des 5’000 immatriculations…
Aujourd’hui, les projections pour 2014 font état de 19’500 voitures mises en circulation. Et Skoda figure en 3ème position du top dix helvétique des marques avec 6.5% des parts de marché. Dans cette salade de chiffres, Octavia représente la moitié des ventes de la marque, devant Fabia.
Mais trêve de calculs. Pour mieux encore s’imposer, la gamme Octavia se diversifie. Depuis la fin de l’an dernier une nouvelle RS est proposée aux amateurs de conduite plutôt sportive. Skoda s’est également mis au gaz, ou plus précisément à l’hybride gaz-essence avec l’Octavia G-TEC (juillet 2014); au tout-chemin avec la ‘Scout’ (septembre 2014) et au luxe avec l’exécution L&K (Laurin & Klement) apparue en octobre dernier. De quoi persuader n’importe quel intéressé…
Sur la route, quelque soit d’ailleurs son prénom, l’Octavia est une voiture parfaitement équilibrée, spacieuse, bien équipée, agréable, maniable et qui peine à montrer des points faibles.
La ‘RS’ est par ailleurs incroyable de puissance et se veut un break sportif de la meilleure veine.
La G-TEC reprend les arguments tendance de l’économie et de la basse pollution. Elle est annoncée à 97 grammes de CO2/km et une autonomie de quelque 1’300 kilomètres en combinaison gaz/essence. Sans pourtant faire aucune concession au plaisir de conduite puisque avec ses 110 chevaux, le moteur 1.4 est parfaitement capable de donner le punch nécessaire à l’ensemble.
Autant de finitions et d’arguments qui devraient permettre à l’Octavia de rester le best-seller de la marque et de poursuivre son ascension dans les statistiques.
Pour mémoire, rappelons encore que la dernière génération de la ‘petite’ Fabia fera son entrée sur le marché suisse en janvier prochain. Les responsables ayant choisi de retarder quelque peu le lancement afin de proposer dans le même temps les versions berline et break.