Nouvelles DS4 et DS4 Crossback entrent sur le marché avec un ambassadeur à la plume appréciée, le Genevois Joël Dicker.
«The DS writer», en français dans le texte, l’écrivain DS. Tel est le thème choisi par la marque ‘premium’ de Citroën pour animer sa campagne de lancement des derniers modèles DS4 et DS4 Crossback. Mieux qu’une idée, une réalité… puisque Joël Dicker a voyagé en DS4 en prenant des notes sur le système connecté pour finalement écrire une nouvelle intitulée «Pour les initiés uniquement». Histoire certes liées à l’automobile dans sa conception, mais pas dans sa trame.

Rencontre avec un auteur à succès qui, logique oblige, aime écrire, mais apprécie aussi tout particulièrement le microcosme de la voiture…
Joël Dicker quels sont vos souvenirs d’enfance relatifs à l’automobile?
Les voyages en famille vers l’Italie, notamment. Mais aussi une certaine fascination exercée par le concept particulier de la voiture, les idées qu’elle suggère, l’indépendance qu’elle permet. Comme tous les enfants je m’ennuyais sur le siège arrière, mais je compensais par la réflexion.
Et aujourd’hui, quelle relation entretenez-vous avec l’auto?
J’adore conduire! Je suis également ‘fana’ d’avions, mais le concept est si différent. En voiture je suis le capitaine, je choisi ma destination et peut en changer en cours de route. Je suis indépendant.
Pour les vacances êtes-vous plutôt avion ou bagnole?
Le deux, mais je préfère rouler six heures que voler une heure. Si j’avale des kilomètres, mes vacances sont réussies. Une berline permet d’évoluer dans une atmosphère tranquille et de se retrouver avec soi-même.
Un trait de caractère qui se retrouve dans vos romans…
Effectivement, les personnages de mes histoires roulent beaucoup.
Rouler et écrire une nouvelle, la voiture est-elle source d’inspiration?
En elle-même pas forcément, mais il y a une source inépuisable d’idées dehors, le long des routes. Il faut juste savoir observer.

Oublions DS… Et si vous pouviez choisir la voiture de vos rêves?
Ce serait difficile, je n’en ai pas vraiment. Gamin, j’avais une réplique de l’Aston Martin de James Bond avec les sièges éjectables, mais c’était un jouet.
Aimer la voiture et l’avouer n’est pas politiquement très correct, surtout pour un écrivain fondu d’animaux…
L’un n’empêche pas l’autre. J’aime énormément les animaux et la nature et je suis parfaitement conscient qu’il s’agit de les protéger. Mais l’un n’empêche pas l’autre. Il s’agit surtout de ne pas gaspiller l’énergie, de rouler lorsque le besoin est réel, pas simplement pour aller à cent mètres chercher son pain, par exemple. Et puis réfléchir aussi au covoiturage, notamment.
Vous êtes ambassadeur d’une marque à l’ADN sportif. Quel regard portez-vous sur la compétition automobile?
Je n’ai jamais envisagé de faire des courses, mais si j’en ai l’occasion pourquoi ne pas rouler une fois en circuit. Je suis curieux de la vie et ce genre de sensations fait partie des curiosités.
Joël Dicker, premier roman « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert », récemment paru « Le livre des Baltimore ».