Skoda dévoile (enfin) les contours de son premier SUV aux dimensions généreuses, le Kodiaq…Orthographié avec un ‘K’ en fin de mot, le vocable Kodiak s’applique à la fois à une île d’Alaska et à un ours brun de la même région. Animal par ailleurs en danger de disparition. Skoda, allez savoir pourquoi, a emprunté le nom de ce carnivore considéré comme le plus grand au monde pour désigner son SUV, qui par ailleurs ressemble plus à un Q7 d’Audi qu’à un ours. Mais lorsqu’il est question du dernier-né de la famille tchèque, l’orthographe du nom prend un ‘Q’ en terminaison.

Kodiaq… Depuis quelques mois déjà Skoda distillait des images et des renseignements au compte-gouttes pour annoncer l’apparition de ce qui pourrait devenir le véhicule amiral de sa flotte. Aujourd’hui, ou hier si vous préférez, Skoda a dévoilé l’entier de son grand SUV, le premier de la marque, mais uniquement sur scène… Pour la route, il faudra encore patienter quelques semaines. A quelques exceptions près, notamment celle de l’ancien champion cycliste irlandais Stephen Roche qui a eu l’occasion de rouler le Kodiaq en tenue de camouflage lors du dernier Tour de France. Mais peu d’infos ont filtré sur les impressions du pédaleur au volant de ‘l’ours’ Skoda.
Dans un premier temps, nous en sommes donc réduits à nous contenter d’éléments visuels pour parler du Kodiaq… En bref, et en toute première impression, le SUV badgé Skoda ressemble fortement à son aîné de étiqueté Audi, le Q7. De profil, du moins. Il est aussi spacieux et largement proportionné, longueur 4.697 mètres, largeur 1.882 et hauteur 1.676. Son arrivée sur les marchés est annoncée pour le printemps prochain… En attendant, l’évidence veut qu’il soit connecté et bénéficie d’aides à la conduite de dernière génération.

En Suisse, le Kodiaq sera disponible, dans un premier temps du moins, uniquement en version quatre roues motrices et un quartet de motorisations. A savoir deux blocs essence (1.4 TSI/150 ch. – 2.0 TSI 180) et deux diesel (2.0/150 ou 190 chevaux). Les boîtes sont, au choix, manuelle 6 rapports ou DSG 6 ou 7 rapports. Autre argument de poids, le Kodiaq joue les gros bras avec une charge tractable de 2.5 tonnes.


Pour les prix et les détails de consommation, par exemple, les intéressés doivent prendre leur mal en patience… En espérant que Skoda profite du Mondial de l’Automobile de Paris (début octobre) pour en dire un peu plus… «Wait and see».