L’événement du week-end dernier est sans aucun doute le 5ème titre de champion du monde de Sébastien Ogier…
WRC. En déplacement sur les sentiers boueux du Pays de Galles, le peloton du championnat du monde des rallyes (WRC) n’a pas eu tâche facile… Mais ni les éléments météorologiques, ni l’adversité de jeunes loups talentueux, ni la pression n’ont eu raison de Sébastien Ogier. A une étape du terme (Australie), le Français a ajouté une 5ème couronne de rang à son CV… Chapeau bas! Et ce d’autant plus qu’en signant pour une écurie privée, le champion en titre n’avait pas choisi la facilité.

En fait, sur sa terre britannique, l’écurie M-Sport a connu une fin de semaine des plus fastes… Même s’il est très discutable, pour ne pas écrire très bizarre, le fait est que M-Sport structure privée par excellence a remporté au passage le titre des constructeurs… Le rallye avec l’enfant du pays Elfyn Evans et le titre mondial avec son pilote vedette Sébastien Ogier. Si ce n’est pas un week-end extraordinaire, ça y ressemble.
Chez M–Sport, Malcom Wilson mène sa barque à la perfection… Les Ford qu’il prépare sont au top, l’équipe est des plus professionnelles, bien que privée, et l’ambiance se veut à l’avenant. Trois voitures, trois équipages, et des victoires pour tout le monde en cette saison 2017 puisque tant Ogier, que Tänak et maintenant Evans se sont imposé. Génial! Sur le terrain, les trois Ford M-Sport marquaient immédiatement leur territoire… Ogier signait le scratch de l’ES1… Evans celui de la deux… et Tänak les imitait sur l’ES3… A relever que le second nommé, bien décidé à briller chez lui et à enfin remporter une épreuve mondiale, a pris la tête du général au sortir de la spéciale 2 et ne l’a plus quittée jusqu’à l’arrivée. Au total, il a signé 10 temps scratch… Le premier a contesté sa domination a été Thierry Neuville (Hyundai) sur le tronçon No 7… Certes les esprits chagrins disent déjà que contrairement à ses adversaires, Evans n’avait rien à perdre au championnat… Ils ont peut-être un peu raison, il n’empêche que le jeune gallois a fait étalage de belles qualités et qu’il ne s’est pas laissé troubler par l’enjeu d’une première victoire planétaire…
En résumé, Evans 10 scratches… Neuville 4, Tänak, Latvala (Toyota) et Mikkelsen (Hyundai) 2, Ogier 1. Au général, Ogier est champion, Neuville retrouve la 2ème place et précède Tänak de 14 unités…
WTCC. Inutile d’en faire «des caisses»… Toujours plus discutable et discuté, le championnat du monde des voitures de tourisme (WTCC) n’intéresse bientôt plus que son promoteur, à savoir Eurosport. Au Japon, comme en Chine deux semaines plus tôt, les deux courses ont encore été perturbées par la météo… Tom Chilton a remporté la première à grille inversée, Norbert Michelisz s’est octroyé la seconde disputée, le mot est galvaudé, essentiellement sous régime de safety car. A noter la présence dans le peloton du Bernois Kris Richard, champion ETCC 2016, au volant d’une Chevrolet de chez Campos qu’il a mené respectivement au 14ème et au 12ème rang des deux épreuves. A deux étapes, quatre courses, du clap de fin c’est BJörk (Volvo) qui mène le général devant Michelisz (Honda), Catsburg (Volvo), Monteiro (Honda – absent en Chine et au Japon) et Chilton (Citroën).


GT Open. Engagée pour la première année en GT Open, la Lexus RC F GT3 de l’écurie suisse Emil Frey Racing a remporté la dernière course de la saison et signé ainsi sa quatrième victoire dans le championnat. Résultats qui permettent aux deux pilotes maison, Albert Costa Balboa (E) et Philipp Frommenwiler (CH) de s’installer sur la petite marche du podium général final et de placer leur voiture en position identique au décompte des équipes.

Ferrari Challenge. Après une saison globalement plutôt réussie, Christophe Hurni participait à la finale mondiale du Ferrari Challenge avec de réels espoirs de figurer parmi les meilleurs… Mission réussie puisque le Neuchâtelois termine sur la 3ème marche du podium européen et au 7ème rang de la joute mondiale regroupant une quarantaine de voitures… «Pour une première expérience au volant de la Ferrari 488 Challenge du team Zenith, le bilan est bien supérieur à mes espérances… Je voulais surtout découvrir le pilotage d’une telle voiture et finalement je me suis battu pour une 3ème place générale… C’est l’une des saisons les plus intenses de ma carrière…», analyse Hurni avec un large sourire.

Crédit images: Red Bull Media House (WRC), sites WTCC, cp Emil Frey et Hurni.