L’affaire était dans le coffre de JB Dubourg (image de Une) depuis ses deux victoires de Serre Chevalier, la suite n’était que formalité…
Mi-janvier, à Serre Chevalier, Jean-Baptiste Dubourg assommait la concurrence. Déjà superbement placé pour assurer sa propre succession, il ne laissait planer aucun doute en remportant les deux journées… Reste qu’arithmétiquement parlant l’histoire n’était pas terminée… Même si le danger d’être rejoint était quasi nul, ou tellement dépendant d’un cataclysme qu’il en devenait inimaginable, Dubourg et son équipe devaient encore passer par les cases Lans en Vercors et Super Besse. A Lans, sur un circuit misérable et dans des conditions indignes d’une course à la régulière, voire d’une finale, JB Dubourg (Renault) signait le meilleur chrono des premières qualifs. Mais c’est finalement Benjamin Rivière (Peugeot) qui réalisait la bonne opération du vendredi en décrochant la timbale en Q2 et en remportant la journée avec trois petits points d’avance sur Dubourg. Il n’empêche, la messe était dite! Le champion en titre restait champion et était couronné pour la 3ème fois de rang…
La suite ne serait plus que remplissage… Toujours lamentablement travaillé, l’anneau de Lans en Vercors ne proposait que du bitume aux pneus clous lors de la seconde manche du week-end… Assuré de son sacre, Dubourg laissait alors les candidats au podium se battre entre eux… Rivière, Berthon (Audi) et dans une moindre mesure Tréluyer (Audi) ou même Lagorce (BMW) pouvaient encore rêver de médailles… Mais, règlement oblige, la course du samedi à Lans et celle de Super Besse ne serviraient plus qu’à grappiller quelques petits points puisque deux résultats devaient être biffés pour établir le classement final. Après un vendredi sous la tempête de neige, samedi était ensoleillé à souhait… Et même si officiellement personne ne voulait confirmer le 3ème titre de Dubourg, les observateurs du Trophée n’étaient pas dupes… Tout a d’ailleurs commencé samedi midi avec un superbe apéro riche chez Dubourg histoire de fêter ce que Max Mamers a finalement confirmé à demi-mots… «JB est champion, mais ne le publier pas trop…»
Sur le goudron, les Audi de Berthon d’abord, de Tréluyer ensuite se ‘payaient’ les qualifs… Et c’est le triple vainqueur du Mans qui remportait la journée… Une semaine plus tard, à Super Besse, une seule épreuve était au programme… Et c’est Benjamin Rivière qui a mis tout le monde d’accord… Le tiercé de l’Andros 2018 est donc 1 – 2 – 8… Autrement dit: JB Dubourg – Benjamin Rivière – Nathanaël Berthon.


En élite, Eddy Benezet (BMW) a remporté la première journée de Lans en Vercors et assuré son titre… Louis Gervoson (Audi) a gagné le samedi histoire de défendre la 2ème marche du podium… Et à Super Besse, c’est le 3ème du classement provisoire, Sylvain Pussier (Peugeot) qui s’est imposé mais sans pouvoir bousculer la hiérarchie établie… Le tiercé de ‘ligue B’ dans l’ordre est donc 3 – 8 – 2… Ou Benezet – Gervoson – Pussier.

Chez les ‘branchés’ de l’Andros électrique, Aurélien Panis a mis fin au suspense dès la première manche de Lans en Vercors en prenant la tête de la journée… Malgré sa victoire en deuxième jour, Vincent Beltoise ne pouvait plus mettre Panis en danger… Ce dernier a par ailleurs ajouté le panache à sa couronne en s’imposant sur le circuit de Super Besse… Le tiercé final de l’Enedis électrique, puisque c’est ainsi que s’appelle officiellement le Trophée voit donc Aurélien Panis terminé en tête devant Vincent Beltoise et Christophe Ferrier.

A relever encore qu’à Lans en Vercors comme du côté de Super Besse, l’événement a été créé par l’apparition de l’andros Sport 01, prototype 100% électrique développé à l’interne… Nicolas Prost à Lans, Frank Lagorce à Super Besse ont fait tourner ce prototype qui participait pour la première fois à la course avec des fortunes diverses et surtout quelques soucis encore bien logiques pour une voiture en pleine phase de développement. « Niveau puissance c’est impressionnant, mais il reste du boulot pour mener le projet à son terme », relevait Nicolas Prost après ses premiers tours de roues.

Et le Trophée Andros 2017-18, 29ème du nom est bouclé… Vivement l’hiver prochain avec, selon quelques indiscrétions, une 30ème édition pleine de promesses avec un retour festif au Stade de France… Affaire à suivre…
Crédit images: Suisse AutoMag + site Andros / B.Bade (Panis)
Crédit images: Suisse AutoMag