Pour leur dernier rendez-vous de la saison les pilotes de F2 évoluaient une fois encore en marge du Grand Prix de F1. Delétraz (image de Une) a terminé deux fois sixième.
Les Emirats arabes unis, le circuit de Yas Marina et la démesure des lieux servaient de cadre à la dernière étape du championnat 2018 de Formule 2. Sous les yeux de leurs ‘grands frères’ de la F1 et de la cour de managers et autres observateurs qui gravitent autour, les jeunes loups avaient à cœur de bien faire et de distinguer. Challenge que le Genevois Louis Delétraz a disons… plutôt bien réussi. Souvent handicapé par une voiture pas toujours au mieux de sa forme ou des stratégies discutables, le pilote de chez Charouz a livré une prestation solide avec trois 6ème rangs à la clé… Ce d’autant plus que l’enjeu n’avait rien de particulièrement motivant et que l’invitation de l’écurie Haas à piloter une F1 sur le même circuit devait occuper une (bonne) partie de ses idées. «C’est un rêve que de pouvoir rouler en F2 et en F1 à quelques jours d’intervalle», explique Delétraz. Je veux donner le meilleur de moi-même et faire de cette semaine la meilleur de ma vie.»
Et tout a commencé avec des qualifications bouclées sur un 6ème temps… Puis un rang identique lors de la première course et une récidive en course 2… Trois fois six pour un pensum 2018 que Louis Delétraz termine au 10ème rang du général. «J’étais 4ème lorsque j’ai constaté un sous-virage assez important pour m’empêcher de défendre ma position… Finalement je suis assez content avec mon 6ème rang…» Positionné en P3 sur la grille de la seconde course, le Genevois admet: «j’ai pris un très mauvais départ… L’attente a été longue, le moteur de ma voiture chauffait, j’ai patiné et perdu trois places…» Et cerise sur le gâteau, si vous nous passez l’expression, Delétraz a dû lutter avec un DRS défectueux… Mais ce n’est guère le genre de la maison que de se plaindre ou de critiquer le matériel et même déçu «j’aurais tellement voulu faire mieux que sixième…», le pilote de la voiture #20 tenait à remercier ses partenaires et son écurie.

L’histoire retiendra d’autre part que le Britannique George Russel a décroché la timbale en remportant le millésime 2018 du championnat de F2.
Crédit images: cp Delétraz