A Paris ou à Bakou, les pilotes helvétiques n’ont pas été gâtés ni par la météo, ni par Dame chance…
Les protagonistes de la Formule E avaient rendez-vous dans les rues de Paris, quartier des invalides… La météo n’aidant pas, ce e-prix parisien s’est transformé en un mauvais ‘remake’ de «Danser sous la pluie». Côté suisse, Sébastien Buemi (Nissan) a abandonné après avoir fait quelques tours en tête de peloton et Edoardo Mortara (Venturi) a été victime d’un accrochage… C’est Frijns (Virgin) qui a reçu le trophée de maître-nageur.

Le moins que l’on puisse écrire est que ce e-prix de Paris s’est déroulé dans des conditions inadmissibles la faute à une météo capricieuse à souhaits et à un règlement qui chapitre sécurité manque sérieusement d’arguments. Sous la pluie, la grêle, et avec un vent presque aussi puissant que les voitures, l’étape parisienne s’est transformée en jeu de massacre, en défilé de voiture de sécurité, et en démolition ambulante… Heureusement sans mal pour les pilotes! Eh oui, Messieurs les adeptes du tout branché et connecté il y a des pilotes derrière les volants de ces voitures et leur intégrité aurait mérité mieux que cet épisode hasardeux de freinages impossibles, de glissades programmées et de casse coûteuse. Mais que ne ferait-on pas au nom d’une pseudo écologie? A l’heure où la FIA s’engage tous azimuts pour la sécurité routière, le dangereux spectacle de cirque parisien fait tache et les organisateurs de e-prix feraient bien de prendre rapidement les mesures qui s’imposent en termes de sécurité lorsque la météo refuse de jouer leur jeu. / FL
En marge du Grand Prix F1 de Bakou, le peloton de la Formule 2 tournait dans les rues de la capitale d’Azerbaïdjan… Et là encore, les Suisses n’ont pas été à la fête… Deux abandons pour Louis Delétraz, double victime d’accrochages totalement indépendants de sa volonté. Une 12ème place et un abandon pour Ralph Boschung également accroché par d’autres concurrents.
Crédit images: sites Formule E et F2, cp Delétraz