Avec Korando, la marque coréenne SsangYong joue les cartes de l’originalité et de la famille.
Apparu pour la première fois en 1983, le Korando était alors une Jeep CJ-7 «camouflée» sous une autre identité… Il faudra treize ans pour que la deuxième génération vienne au monde et prenne quelques distances avec l’allure américaine… Puis SsangYong est racheté par Daewoo et le Korando rebadgé… Avant de retrouver son nom d’origine avec la disparition de Daewoo devenu Chevrolet… En 2006, la production du Korando est abandonnée… Pour mieux renaître de ses cendres en 2010, sous son identité originale et sous la férule de Mahindra société indienne désormais propriétaire de SsangYong… La quatrième génération Korando a fait son entrée en piste l’an dernier et bénéficie déjà de quelques améliorations sous l’étiquette «millésime 2020», notamment en termes de motorisations dont la liste se raccourci…
De fait, aujourd’hui SsangYong propose son Korando avec deux blocs, un essence et un diesel… C’est ce dernier que nous avons testé dans l’unique version proposée, à savoir 1.6 litre et 136 chevaux. Sur ‘notre’ voiture il était couplé à une boîte automatique six rapports alors que le train roulant était de type intégral. Voilà pour les informations de base… Pour le reste disons que Korando est grand, même si ses concepteurs continuent de parler d’un SUV compact… Dénomination contredite par la longueur avouée de 4.5 mètres, mais qui garde tout son sens en matière d’agilité et de maniabilité. Autrement dit, si Korando possède tout de même des dimensions plutôt généreuses, il a les qualités souvent mise en avant chez les plus petits que lui. Inutile dès lors de préciser que son empattement aussi est à l’avenant et offre une habitabilité fort agréable. SsangYong a également fait de gros efforts dans le domaine des sièges et du confort, de l’agencement, et de la qualité des garnitures, moins dures et «plastique» que par le passé.

Nous l’avons évoqué, sur la route ‘notre’ Korando s’est montré convaincant… Il avale les kilomètres sans sourciller, le duo moteur-boîte joue la même partition et s’entend à merveille. Il assume les missions qui lui sont confiées tant sur routes sinueuses que rectilignes et se sent parfaitement à l’aise en ville aussi. Et, ce n’est peut-être qu’un détail pour vous mais pour d’autres il a son importance, le poids remorquable de Korando est de deux tonnes. Côté consommation, SsangYong promet 6.5 litres pour cent bornes, nous avons calculé 6.4 litres lors des quelque 750 kilomètres de notre tests effectué dans les conditions d’une utilisation quotidienne. Donc rien à redire…
Et au chapitre tarif, la liste de prix du constructeur s’ouvre à 27’990 francs avec le Korando finition «crystal» et se referme à 39’990 francs avec une version «sapphire»… L’option boîte automatique représente un supplément de 3’500 francs, celle de la traction intégrale coûte 3’000 francs. Avec une belle série de compléments et les deux options précédemment citées, notre Korando de test était affiché à 48’240 francs. Rappelons encore pour tenter d’être complets que SsangYong accorde une garantie de 5 ans sur ces véhicules.