Pendant que le Suisse Ralph Boschung s’octroyait son premier podium en F2, les «givrés» du pilotage sur glace se retrouvaient à Val Thorens…
F2. Comme leurs compères de la F1, les pilotes F2 était en Arabie Saoudite sur le circuit «bricolé» de Djeddah. Tracé dangereux et rapide totalement indigne de grands événements. Mais c’est une autre histoire… En «vacances» depuis fin septembre Ralph Boschung et ses petits camarades retrouvaient la piste pour l’avant-dernière course de la saison. «C’est ma première saison complète depuis longtemps», relevait le pilote sur son compte Twitter. Qualifié en septième position, le Valaisan semblait dans le coup. Confronté à des problèmes mécaniques il n’a pas pu bénéficier de sa bonne forme qui lui avait permis de remonter jusqu’au troisième rang. Résultat: P15 de la première course. Mieux en deuxième instance avec un neuvième rang final. Et beaucoup mieux lors de la dernière épreuve du week-end avec la troisième marche du podium. La vérité nous oblige à préciser que, plus encore que les autres, cette ultime course a été marquée par des accidents. Notamment celui impliquant le Français Pourchaire et Brésilien Fittipaldi tous deux transportés à l’hôpital. En fait cette course principale (feature race) normalement la plus longue du week-end, n’a duré que cinq tours… Mais l’histoire oublie les détails et retiendra le premier podium de Boschung. Lequel est actuellement douzième du classement général alors qu’il reste trois courses au menu et qu’il pourrait intégrer le top dix. Rendez-vous en fin de semaine à Yas Marina (Emirats Arabes Unis). A noter encore que Boschung a annoncé avoir resigné chez Campos pour 2022.

Trophée Andros. Malgré la pandémie, le calendrier de l’Andros retrouvait la tradition et Val Thorens en ouverture de saison. Et force est d’admettre que le champion en titre, Jean-Baptiste Dubourg, en a profité pour «marquer» son territoire. Samedi, Dubourg (Renault) a d’emblée montré de quel bois, en l’occurrence de quelle électricité, il se chauffait. Il a remporté la première qualif, a signé le meilleur chrono des deux manches, a été battu en super-pole, mais a tout de remporté la course et la journée. Hormis le champion, le podium de ce premier jour se composait de Nathanaël Berthon (Peugeot) et Olivier Panis (Forestier), par ailleurs titulaire de la super-pole.

Dimanche, les jeunes se réveillaient… Aurélien Panis (Audi) claquait le temps de référence en Q1… Yann Ehrlacher (Dupessey) l’imitait en Q2… Berthon mettait tout le monde d’accord en super-pole… Panis fils gagnait la course et remportait la journée devant Ehrlacher et Berthon. Au général, c’est Dubourg qui mène la danse.

En élite, amateurs si vous préférez, un seul nom, ou presque, revient au sommet. Eddy Benezet qui roule sous les couleurs de «Métropole Nice» n’a laissé que les miettes à ses adversaires. Certes Rousset a remporté la Q1 et la course, mais Benezet a signé le meilleur chrono des qualifs… Et a remporté la journée. Et rebelote dimanche, qualifs, course et journée pour Benezet. Logiquement, c’est le même qui occupe la tête du général.

A noter qu’après la disparition de Serre Chevalier, le circuit est fermé pour de sombre raisons politiques, le calendrier du Trophée Andros ne compte plus que cinq cases. Respectivement quatre restantes, avec Andorre (17-18 décembre), puis en janvier 2022, Isola 2000 (7-8), Lans en Vercors (21-22) et Super Besse (29).
Crédit images: cp Andros (B.Bade), site Boschung