Le petit monde du GT était à Barcelone pour la dernière épreuve d’endurance du calendrier 2023.
Et même s’ils n’ont guère brillés, une fois n’est pas coutume, Raffaele Marciello et ses camarades d’aventure (Timor Boguslavskiy et Jules Gounon) ont tout de même décroché la couronne européenne du GT World Endurance. Qualifié au neuvième rang, le trio de la Mercedes #88 a terminé la course de trois heures à la cinquième place. De fait, il s’agit pour Marciello du deuxième titre continental consécutif dans le microcosme de l’endurance. À noter que la course a été remportée par la Ferrari #51 engagée par AF Corse. Le Tessino-zurichois Marciello s’impose ainsi comme l’un des meilleurs pilotes de GT. À relever que selon une rumeur persistante il devrait piloter une Hypercar en WEC pour Lamborghini l’an prochain. Mais il s’agit là d’une affaire à suivre…

Ceci mis à part, le seul pilote suisse à terminer dans le top dix est Patric Niederhauser (Audi) qui pointe à la neuvième place. La Lamborghini des Iron Dames, dont Rahel Frey n’a pas connu son succès habituel et termine au 34 rang.
En GT World, il reste une course de type «sprint» à disputer sur le circuit néerlandais de Zandvoort. Elle aura lieu mi-octobre et deux Helvètes sont encore en lice pour le titre, à savoir Raffaele Marciello et Ricardo Feller (Audi). Pour l’instant, le premier nommé pointe en tête de liste et le second est son dauphin. Pour mémoire, les courses sprint ont lieu en deux phases, une première le samedi avec qualification et une course d’une heure et rebelote le dimanche sur le même schéma.
Pour essayer d’être parfaitement complet, notons encore que sprint et endurance se confondent pour créer un titre GT World et que là encore c’est Raffaele Marciello qui est en tête du classement provisoire. Pour Ricardo Feller, le mois d’octobre risque d’être très chaud puisqu’il se battra parallèlement pour le titre en GT World (14 et 15) et pour le podium du DTM (21 et 22).
Crédit images: site GT World