Rallye, TCR, Blancpain Series… le dernier week-end était aussi riche que les fortunes diverses
Commençons par les moins chanceux… Engagés sur les pistes portugaises Jonathan Hirschi, qui par ailleurs roule désormais sous licence française, et Vincent Landais ont été contraints à l’abandon. Hirschi avait fait de cette manche mondiale un objectif destiné à engrangé quelques points en catégorie WRC2. Dommage! Durant la première journée déjà, la Peugeot 208 du HRT rally team a fait quelques caprices, à noter que c’est les premiers en neuf courses. «L’équipe a décidé de se retirer pour éviter une casse moteur». La suite au prochain numéro, concrètement début juillet en Pologne lors de la manche mondiale.
Autre ambiance, autre déception. Sur le circuit de Monza Stefano Comini (Seat) a perdu la tête, au sens figuré du terme s’entend. En tête du championnat TCR, le pilote suisse n’a pas connu son meilleur week-end sur l’anneau italien qui a parfaitement convenu, par contre, à Gianni Morbidelli (Honda)… Régional de l’étape, parmi d’autres, Morbidelli a remporté les deux courses et dans la foulée pris la tête du classement provisoire de la série. Non classé en course 1, Comini s’est consolé avec une 4ème place lors du second affrontement. Au championnat Morbidelli compte 146, Comini occupe le 2ème rang avec 132 et Oriola est 3ème (125).
Après le Portugal et l’Italie, les yeux des passionnés se sont tournés vers la Grande Bretagne et le circuit de Silverstone… C’est là que les Blancpain Endurance Series avaient pris leurs quartiers le temps d’un week-end. L’occasion pour le trio aux couleurs d’Emil Frey Racing (Fredy Barth, Lorenz Frey, Gabriele Gardel) de monter sur le podium de sa catégorie. Après de nombreux jours sans et un développement essentiellement privé, l’équipe récolte enfin quelques fruits. A tel point que le communiqué officiel parle de «podium au goût de victoire». De fait, la Jaguar GT3 bleue s’est classée 16ème du général et 3ème de la division Pro-Am. Cette deuxième étape de la série a vu la première victoire d’une McLaren… celle des Bell, Van Gisbergen et Estre. Pour la petite histoire, 61 voitures étaient au départ de la course.