La marque à l’éclair entend bien faire des étincelles avec des moteurs diesel de dernière génération.
L’arrivée de nouvelles normes et de nouvelles contraintes, voire de taxes programmées, n’est certes pas étrangère à l’offensive d’Opel en matière de consommation. Plutôt que de jouer la carte discutable de l’hybride, la marque phare de GM se lance dans une campagne menée sous le signe du diesel. Pas de secrets, ou presque, pour accrocher le cadre des objectifs qui se résume en quelques tendances mais avec un seul mot d’ordre: diminution. Vocable décliné sur l’air de la consommation, du bruit et des émissions. Mais sans oublier le plaisir de conduite et la performance.
Dans le domaine du diesel, Opel longtemps partenaire de Fiat et de ses bloc ‘multijet’, est aujourd’hui indépendant, et solidement établi dans le fief de son ex-fournisseur, à savoir Turin. Mieux même, l’usine turinoise n’est pas exclusivement dédiée à Opel, mais en charge de l’ensemble des motorisations diesel du groupe GM (General Motors). Ouvert en 2005, le centre «GM Powertrain de Turin comptait une soixantaine de collaborateurs, ils sont aujourd’hui environ 700 avec une solide tendance à la hausse. Côté financier, plus de 60 millions d’euros ont été investis ces 9 dernières années par GM pour son centre turinois.
La dernière réalisation de cette usine dédiée au développement des moteurs diesel est le bloc 2.0 (170 chevaux) qui équipe désormais l’Insignia. «Nous avons la meilleure gamme diesel de tous les temps», se réjouit Christophe Bleile en charge de la communication d’Opel Suisse. Mieux: «Entre 2014 et 2018, 27 nouveaux modèles et 17 nouveaux moteurs arrivent sur le marché.» Parmi les seconds, deux motorisations diesel de toute dernière génération avec des cylindrées de 1.6 et 2.0 litres. Deux arguments supplémentaires, une philosophie unique. Diminuer les vibrations donc le bruit et en parallèle limiter la consommation donc les rejets. Inutile à ce stade de préciser que les dernières ‘créations’ de GM Powertrain adoptent la norme Euro 6. «Nos nouveaux diesel atteignent le niveau de gaz d’échappement d’un moteur essence», affirme les responsables d’Opel.
Autre élément d’importance, sur le 2.0 dévolu à l’Insignia, un système de réduction catalytique sélective permet de neutraliser le NOx (oxyde s’azote).
Testés tant sur l’Insignia (2.0) que sur le Zafira (1.6) les deux moteurs se sont avérés particulièrement performants. Souples, puissants, silencieux, ils ont de sérieux arguments à faire valoir. Côté consommation, comme pour tous les moteurs soumis à un cycle européen obsolète, le doute subsiste. Annoncés entre 4 et 5 litres pour cent kilomètres, les deux blocs sont plus gourmands que promis, mais sans exagération.
Concrètement, le nouveau 1.6 CDTI est disponible sur Astra, Meriva, Mokka, Zafira et Insignia en version 110 ou 136 chevaux. Le 2.0 CDTI (170 chevaux) arrive pour Zafira, Cascada et Insignia. Et les deux motorisations de nouvelle génération jouent leurs atouts sous une même étiquette: «les diesel murmure».