Une fois encore le WEC (championnat du monde d’endurance) s’annonce somptueux… Avec 32 voitures inscrites dans les quatre catégories…
Les retrouvailles d’avant saison se sont faites sur le circuit Paul Ricard (Castellet / F) à fin mars. Et Porsche, champion en titre, a dominé les débats. Mais de l’avis général tout cela est teinté d’intox plus que d’infos. Les grandes écuries n’étaient présentent que partiellement, Audi et Toyota avec une seule de leurs deux voitures, Porsche avec une voiture par jour, seulement. Il n’empêche, chacun a présenté ses nouvelles livrées, voire a dévoilé ses couleurs pour la première fois officiellement en piste… A l’exemple de Ford avec la GT.
Côté LMP1, la division reine, le favori s’appelle logiquement Porsche. Revenu il y a deux ans pour s’imposer, la marque de Stuttgart s’est imposée l’an dernier avec Mark Webber, Brendon Hartley et Timo Bernhard. Les deux voitures engagées porteront, sans surprise, les numéros 1 et 2. Pour mémoire, la seconde est pilotée par Romain Dumas, Marc Lieb et le Suisse Neel Jani souvent le plus rapide du sextet l’an dernier et détenteur de plusieurs records de tour en qualifications comme en course.
Audi, longtemps dominateur, a plié l’échine devant son nouvel adversaire. Mais la marque aux anneaux n’a pas abdiqué. Les R18 ont été améliorée et porteront cette saison les numéros 7 et 8, la première étant aux mains des multiples vainqueurs des 24H du Mans et champions du monde 2012, Benoit Tréluyer, André Lotterer et l’Helvète Marcel Faessler.
Chez Toyota, champion planétaire en 2014 avec Anthony Davidson et le Vaudois Sébastien Buemi, l’année 2015 a été dure. La voiture n’était pas compétitive, pour ne pas écrire dépassée, et les pilotes se sont contenté d’en tirer le meilleur, mais sans grand succès. Les ingénieurs japonais ont de fait beaucoup travaillé durant la pause pour revenir avec une monture à la hauteur des marques allemandes. Si la nouvelle Toyota TS 050 a semblé plus en forme lors du prologue, reste à voir ce qu’il en sera en course. En course Buemi & Co porteront les No 5 et 6.
Dans la cour des privés, l’écurie suisse Rebellion poursuit son développement. Nicolas Prost et Nick Heidfeld auront pour coéquipier Nelson Piquet Junior, alors qu’Alexandre Imperatori et Matheo Tuscher partageront le cockpit avec Dominik Kraihamer. Dans l’absolu, Rebellion, qui roulera comme par le passé avec les No 12 et 13, paraît en mesure de défendre son titre de champion de catégorie contre son unique adversaire, le team ByKolles (4) dont l’un des trois pilotes est notre compatriote Simon Trummer.
Moins présente sous la loupe des observateurs, mais bien en valeur sur les circuits, la division LMP2 est également très disputée… Nissan motorise l’ensemble du plateau et l’écurie helvétique Morand s’appelle désormais RGR Sport by Morand. Notons encore l’arrivée du groupe Manor aux voitures et les ambitions affichées par Alpine…
Pour ‘être complet, il s’agit de ne pas oublier les deux catégories ‘mineures’, soit les voitures de classe GT comme Ferrari, Corvette, Porsche 911, Aston Martin et surtout la toute nouvelle Ford GT qui s’annonce particulièrement ambitieuse.
Début des débats programmé en cette fin de semaine sur le circuit de Silverstone avec un peloton plein d’envies, et des pilotes prêts à en découdre à tous les niveaux. Sur les comptes twitter de ces Messieurs nombreux sont les commentaires qui annoncent une volonté absolue de jouer le titre.
L’an dernier, Neel Jani (Porsche) et Marcel Faessler (Audi) avaient offert un spectacle exceptionnel se tirant une bourre fantastique faite de dépassements à la pelle. Sébastien Buemi les avait rejoint sur le podium pour un tiercé à coloration très helvétique… Vivement dimanche après-midi!
Crédit images: ‘Une’ site WEC – galerie Suisse AutoMag