Vainqueur du rallye du Valais, Jonathan Hirschi conserve son titre national. Vainqueur du rallye «Centre Europe», Thierry Neuville permet à Kalle Rovanperä de s’assurer la couronne mondiale.
CSR. Champion en titre, Jonathan Hirschi (Skoda) était à la lutte avec Jonathan Michellod (Skoda) pour le titre 2023. Avant le Rallye du Valais, c’est le deuxième nommé qui menait la danse au classement général. Mais avec sa victoire et la poisse qui collait aux pneus de son adresse adversaire, Hirschi a fait le break et conserve sa couronne. Sur les routes valaisannes, le Neuchâtelois s’est particulièrement distingué en remportant dix des quatorze spéciales au programme. Hirschi a été en tête du général au terme de douze épreuves chronométrées, Michellod a pris la place après deux épreuves spéciales soit la trois et la quatre. Mais le malheureux challenger a dû faire face à des problèmes qui l’ont empêché de se défendre correctement. Vendredi, il perdait une roue et samedi une crevaison le ralentissait considérablement. Sur le podium de RIV millésime 2023, Mike Coppens et Michaël Burri montent sur les deuxième et troisième marches. L’ensemble de ces pilotes fait confiance à une Skoda Fabia. En jetant un œil sur le tableau des scratches, L’intéresser constate que hormis Hirschi, Burri a marqué deux coches et Michellod et Coppens chacun une.

Le trophée Michelin ALPS Se terminait lors de ce rallye du Valais. La victoire est revenue à Ismaël Vuistiner (Renault) et le titre en catégorie open à Sergio Pinto (Alpine).

WRC. Avant de prendre la route du Japon pour la dernière manche du championnat du monde des rallyes (WRC) le peloton était au centre de l’Europe pour une épreuve remportée par Thierry Neuville (Hyundai) qui signe ainsi sa deuxième victoire après celle obtenue en Sardaigne. Après 18 épreuves chronométrées, Neuville précède le champion du monde en titre, le Finlandais Rovanperä (Toyota) et l’Estonien Tänak (Ford). Dans les faits, le seul qui pouvait encore empêcher Rovanperä de garder sa couronne était Evans son coéquipier. Ce dernier qui devait tout donner pour réussir à manquer son affaire durant la journée de samedi en allant faire connaissance d’un peu trop près avec une grange. Sur les routes d’Europe centrale, le premier à tirer les marrons du feu était Tänak. Au terme de la première journée qui comptait deux épreuves spéciales, c’est Neuville qui menait la danse. Rovanperä sortait du bois durant la deuxième journée, celle de vendredi, et s’installait en tête du classement général dès la première spéciale du jour. Il ne quittait plus cette position jusqu’au soir, c’est-à-dire jusqu’au terme de la spéciale numéro 8. Samedi, le Finlandais menait encore au terme des deux premières spéciales. Puis Neuville prenait sa place en tête du peloton et terminait la journée à cette position de leader. Restait quatre spéciales à parcourir le dimanche et le Belge de chez Hyundai se battait comme un beau diable pour garder sa position. Au carnet des temps scratches, c’est Rovanperä qui mène le bal avec cinq coches devant Neuville, Evans et Ogier chacun quatre et Tänak une. Au classement du championnat du monde, Rovanperä conserve la tête et mieux même il s’assure un deuxième titre consécutif de champion du monde. Derrière lui, la bagarre fait rage pour le titre inofficiel de vice-champion entre Evans actuellement deuxième et Neuville troisième. Pour mémoire il reste une épreuve au calendrier le rallye du Japon.
Crédit images: cp RIV (Baptiste Aebi), Toyota, et WRC (Red Bull Media House), BZ Consult